L’insécurité refait surface dans la ville de Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasaï, où des hommes à mains armées opèrent sans être inquiétés.
Dans la nuit du mercredi 20 mars 2024, une femme et sa fille ont été violées par les bourreaux pendant leur mafia, trois inciviques ont violé la femme et deux autres ont brutalement violé la fille de 15 ans.
Ces actes qui ne respectent pas les droits de l’homme n’ont pas plu aux associations et structures qui luttent en faveurs des droits de l’homme.
Insécurité endémique à Tshikapa
Julie Ochano, point focal du Réseau de protection des défenseurs de droits humains (RPDDH) au Kasaï, condamne ces derniers actes de violence enregistrés dans la ville de Tshikapa et qualifie les services de sécurité de « faibles ».
« En tant qu’actrice des droits humains, je condamne avec la dernière énergie l’insécurité qui a fait que cette femme soit forcément violée par les cambrioleurs et sa fille mineure de 15 ans. Nous dénonçons le relâchement de la sécurité par les services compétents, on ne peut pas arriver à non seulement vandaliser sa maison, mais détruire ses parties intimes », s’est-elle indignée.
Julie Ochano sollicite la prise en charge de cette femme et sa fille par les responsables de la province.
« La prise en charge rapide s’avère indispensable pour les soins appropriés, car on ne sait pas l’état sérologie de toutes ces personnes incontrôlées par les services de sécurité. Je demande au gouvernement provincial de se réveiller, même si la conscience est orientée dans les autres affaires que la protection de la population et de ses biens », a-t-elle poursuivi.
Signalons qu’il y a plus d’un mois que la population de Tshikapa-ville dans la province du Kasaï vit un calvaire, car il ne se passe pas une semaine sans signaler un cas de vol à main armée. Lire aussi : Kasaï : 15 criminels aux arrêts à Tshikapa – Infocongo
Jadot Doué Lukadi