Gérard Mulumba, également connu sous le nom de Gecoco, a récemment démissionné de ses fonctions de vice-gouverneur de la province de Kinshasa. Cette décision a été prise après la validation de son mandat en tant que député provincial.
En effet, cette double fonction est incompatible, car il est candidat au poste de gouverneur et de sénateur pour la ville de Kinshasa. Auparavant, il avait occupé le poste d’adjoint du gouverneur en fonction, Gentiny Ngobila. Sa lettre de démission a été adressée au président du bureau provisoire de l’Assemblée provinciale.
La démission de Gérard Mulumba a des implications significatives. En effet, elle crée une vacance au poste de vice-gouverneur, ce qui signifie qu’un remplaçant devra être nommé pour assumer ces responsabilités.
Rappelons que le départ de Gecoco Mulumba peut entraîner des perturbations politiques au sein de la province de Kinshasa. Les alliances et les équilibres politiques peuvent être affectés, ce qui pourrait entraîner des répercussions sur la gouvernance locale.
Opportunité pour d’autres candidats
Par ailleurs, la démission ouvre la voie à d’autres candidats potentiels pour le poste de vice-gouverneur. Cela pourrait entraîner des élections ou des nominations pour pourvoir le poste vacant.
Conséquences sur les élections : Comme Gecoco Mulumba est également candidat au poste de gouverneur et de sénateur, sa démission pourrait influencer les élections à venir. Les électeurs devront maintenant choisir un nouveau vice-gouverneur tout en tenant compte de ces développements.
Il apparait donc que son remplacement est crucial pour assurer la continuité des opérations gouvernementales. Voici quelques informations sur son successeur potentiel :
Ivan Kasongo : actuellement, Ivan Kasongo est le gouverneur en fonction de la province de Kinshasa. Il pourrait choisir un nouveau vice-gouverneur parmi les membres de son parti ou de la coalition au pouvoir.
D’autres personnalités politiques pourraient également être considérées pour le poste. Cela dépendra des négociations politiques, des alliances et des intérêts en jeu.
UDPS dans les rangs
Le parti présidentiel (UDPS) : étant donné que Gecoco Mulumba est membre de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), il est possible que son remplaçant provienne également de ce parti.
En fin de compte, le choix du remplaçant de Gecoco Mulumba sera un enjeu politique important, et il sera intéressant de voir qui sera nommé pour occuper ce poste stratégique.
Les qualifications requises pour le poste de vice-gouverneur de la province de Kinshasa sont les suivantes :
Le candidat doit être de nationalité congolaise, il doit avoir 18 ans révolus à la date de clôture du dépôt des candidatures. Il doit jouir de la plénitude de ses droits civils et politiques, il doit avoir la qualité d’électeur ou se faire identifier et enrôler lors du dépôt de sa candidature. Le candidat doit posséder un diplôme de graduat au moins ou justifier d’une expérience professionnelle d’au moins cinq ans dans le domaine politique, administratif ou socio-économique.
En outre, il existe également des cas d’inéligibilité.
Les candidats ne peuvent pas être éligibles s’ils se trouvent dans l’un des cas d’exclusion suivants :
– Personnes privées de leurs droits civils et politiques par décision judiciaire irrévocable.
– Personnes condamnées pour des crimes tels que viol, exploitation illégale des ressources naturelles, corruption, détournement de fonds, faux et usage de faux, banqueroute, etc.
– Personnes frappées d’une incapacité mentale médicalement prouvée au cours des cinq dernières années précédant les élections.
– Fonctionnaires et agents de l’administration publique qui ne justifient pas leur mise en disponibilité.
– Magistrats qui n’ont pas donné la preuve de leur mise en disponibilité.
– Membres des forces armées et de la Police nationale congolaise qui n’ont pas donné la preuve de leur démission acceptée ou de leur mise à la retraite.
– Membres d’organismes tels que le Conseil économique et social, le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication, la Commission nationale des droits de l’homme, etc., qui n’ont pas donné la preuve de leur démission ou de leur mise à la retraite.
Ces critères visent à garantir l’intégrité et la compétence des candidats au poste de vice-gouverneur.
Responsabilités du Vice-gouverneur de Kinshasa :
Le vice-gouverneur de la province de Kinshasa exerce des responsabilités importantes dans l’administration locale. Voici un aperçu de ses fonctions : Le vice-gouverneur remplace le gouverneur en cas d’absence, de maladie ou d’autres empêchements. Il assure la continuité de l’exécutif provincial. Il préside le conseil provincial. A ce titre, il en dirige les sessions, facilite les débats et veille à l’application des décisions prises par le conseil.
Notons aussi que le vice-gouverneur représente la province de Kinshasa lors d’événements officiels, de cérémonies et de rencontres avec d’autres autorités. Il joue un rôle diplomatique et institutionnel.
Au four et au moulin
Par ailleurs, en collaboration avec le gouverneur, le vice-gouverneur supervise les différentes administrations provinciales. Il veille à la mise en œuvre des politiques et des programmes.
Il convient de savoir que le vice-gouverneur est impliqué dans la gestion des situations d’urgence, telles que les catastrophes naturelles, les épidémies ou les conflits. Il coordonne les efforts pour protéger la population et les biens.
Le vice-gouverneur entretient des relations avec les autres provinces, les ministères centraux et les institutions nationales. Il participe aux réunions interprovinciales et aux discussions sur les politiques nationales. Il travaille à améliorer les conditions de vie des citoyens de Kinshasa. Il soutient les projets de développement, l’éducation, la santé, l’infrastructure et l’économie locale.
En somme, le vice-gouverneur joue un rôle essentiel dans la gouvernance et le développement de la province de Kinshasa. Par conséquent, la démission de Gecoco Mulumba entraîne des répercussions sur la politique locale et pourrait façonner l’avenir de la province de Kinshasa. Lire aussi : RDC : A son tour, Gecoco Mulumba interdit le sit-in de l’opposition devant le siège de la CENI – Infocongo