Chérubin Okende Ensemble pour la république

Le porte-parole du parti Ensemble pour la République, Chérubin Okende, a fait une communication, le vendredi 25 février 2023, relative à la situation politique du pays qui est singulièrement marquée par la recrudescence de la violence politique et l’aggravation des entraves à la libre expression démocratique.

Coïncidant, il y a 5 ans, avec l’assassinant odieux de Rossy Mukendi Tshimanga par un élément de la Police Nationale Congolaise dans l’enceinte de la Paroisse Saint Benoît de Lemba, il débuté son message par hommage à ce martyr de la démocratie et à tant d’autres victimes de l’intolérance politique et de la barbarie.

Observant un instant de silence, il a formulé le vœu ardent pour que leur sang versé fermente la bravoure à notre peuple afin de combattre tous atavismes dictatoriaux qui nous maintiennent dans la servilité et la misère économique et sociale.

Trois points essentiels ont été développés par le porte-parole de ce méga Parti, à savoir :  la nomination des Délégués Généraux, Membres du Comité Directeur d’Ensemble ; la résurgence et la recrudescence dont le parti est victime.

Nomination des Délégués Généraux

Orateur du jour, s’est référé de la Décision n°001/ENSEMBLE/PN/MKC/2023 du 11 février 2023 du Président National du Parti ; de la Constitution de la RDC portant organisation et fonctionnement des partis politiques ; de l’Arrêté Ministériel du 10 novembre 2020 portant enregistrement du parti politique Ensemble pour la République ainsi que de ses statuts.

Il a éclairé l’opinion sur les nominations faites par le Président National Moïse Katumbi Chapwe notamment de douze Délégués Généraux, Membres du Comité Directeur dont celui en charge des Communications, Médias, Partenariats politiques et socio-professionnels, Porte-parole du Parti en la personne de Chérubin Okende Senga.

Katumbi soulève le drapeau d'Ensemble pour la république
Katumbi soulève le drapeau d’Ensemble pour la république

Devant la presse, Okende a expliqué qu’il est institué au sein d’Ensemble pour la République, la fonction de Porte-Parole du Parti dénommée « Porte-Parolat ».

« Le Porte-Parolat, a-t-il dit, consiste en la présentation des opinions, positions, décisions ainsi que toutes autres résolutions officielles du Parti auprès des Institutions publiques, des partenaires politiques et/ou socio-professionnels tant nationaux qu’internationaux et de l’opinion publique en rapport avec les problèmes de la Nation, l’actualité et les enjeux politiques, les activités, actions et réunions des organes du Parti relatifs à ses objectifs. »

Quant au Délégué Général, il reçoit les initiatives, entreprend et négocie les partenariats politiques et socio-professionnels sous l’égide du Secrétaire Général.

Pour éviter toute confusion Chérubin Okende a mis les choses au clair :

« Désormais, la ligne d’autorité au sein du Porte-Parolat s’exerce, à travers le Porte-Parole du Parti, du Président National et du Comité Directeur vers les structures ad hoc dont les Cellules et Relais des Communicants. Le Porte-Parolat est constitué du Cabinet du Porte-Parole, de la Cellule des Communicants ou Communicateurs Nationaux (CCN) ainsi que des Relais des Communicants Provinciaux (RCP) et des Relais des Communicants Locaux (RCL). »

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Il ajoute par conséquent, « vous daignerez considérer qu’à partir de cette date du 11 février 2023, toutes les dispositions antérieures contraires à cette décision sont abrogées. »

De la résurgence de l’intolérance et de la barbarie politiques

A ce point, le porte-parole d’Ensemble pour la République a bien précisé que son parti dénonce et condamne fermement, en ce début de l’année électorale 2023, la recrudescence de la violence politique et l’aggravation des entraves à la libre expression démocratique.

« En effet, en ce moment même où notre pays est agressé par le Rwanda et ses supplétifs du M23 et que le Peuple congolais a plus que jamais besoin de raffermir la cohésion nationale, des brigands manifestement manipulés perpètrent des actes de barbarie contre des installations d’Ensemble pour la République, ses militants et cadres en violation flagrante des droits et libertés fondamentaux des citoyens devant l’indifférence des autorités publiques, des forces de l’ordre et de sécurité. », a dénoncé Chérubin Okende Senga. 

Et de poursuivre : « Des faits avérés ci-après illustrent le mauvais climat politique entretenu susceptible de compromettre la tenue des élections dans des conditions apaisées :

L’attaque, en novembre 2022, de la résidence d’une famille située dans la Cité-Gécamines au Quartier Mampala à Lubumbashi avec menaces de mort à cause de l’appartenance politique ;

La mise à sac, le 19 janvier 2023, des bureaux d’Ensemble pour la République dans la cité de Kasumbalesa ;

Le refus, depuis le 07 février 2023, d’autoriser le survol et l’atterrissage de l’avion du Président Moïse Katumbi en partance pour Moba ;

Le 17 février 2023, des brigands munis d’armes blanches ont attaqué les militants et cadres d’Ensemble pour la République lors de l’enrôlement à Kindu de Monsieur Salomon IDI Kalonda Della, Haut-cadre du parti, causant mort d’homme et une centaine des blessés graves ;

La confiscation injustifiée par des services de sécurité à l’aéroport de N’djili depuis le 16 février dernier donc 10 jours, des matériels de visibilité d’Ensemble pour la République, déjà dédouanés ;

Ensemble pour la République, meurtri particulièrement par les tristes événements de Kindu, réitère des condoléances attristées à la familles éprouvée et la compassion avec les victimes de cette barbarie. »

Il a par ailleurs ajouté que son parti prend l’opinion nationale et internationale à témoin devant ces actes de provocation délibérés et demande aux autorités compétentes de prendre toutes les mesures nécessaires qui garantissent la paix, la protection et la sécurité de tous lors des manifestations politiques.

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Ensemble pour la République met en garde des inciviques et leurs commanditaires qu’en cas de récidive, ils porteront seuls la responsabilité des conséquences qui pourront découler des dispositions de légitime défense.

L’inquiétudes de planification dangereuse de la fraude électorale en décembre 2023

Enrôlement de Moise Katumbi pour les élections 2023
Enrôlement de Moise Katumbi pour les élections 2023

Consécutivement aux différents rapports concordants sur des dérives entretenues dangereusement dans le processus d’enrôlement des électeurs et subsidiairement aux communiqués de presse n°007/CENI/2023 du 14 février 2023 et n°010/CENI/2023 du 22 février dito du Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), dénonce ce qui suit :

Une lenteur inconsidérée des opérations d’enrôlement due à la mauvaise préparation des opérateurs d’enrôlement, des pannes intempestives des machines et la carence entretenue des équipements dans plusieurs centres d’inscription ;

Des centres d’inscription fictifs pour lesquels aucune explication plausible ni garantie de correction ne sont fournies ;

Le nombre élevé des kits d’enrôlement injustifié dans l’espace Grand-Kasaï pourtant vidé d’une grande partie de sa population par migration économique des masses vers le Katanga lisse entrevoir une tentative de gonfler insidieusement le nombre d’électeurs pour plus de sièges dans cet espace au détriment d’autres aires géographiques qui subissent le statu quo dont seule la CENI la motivation ;

Le monnayage éhonté, maintes fois décrié par la population, des places privilégiées dans les centres pour l’enrôlement et des cartes d’électeurs sans qu’aucune sanction ni désaveu n’ait été fermement prononcé par les responsables de la centrale électorale ;

L’aveu tacite de proximité et de complicité de la CENI avec des personnes détenant par devers elles du matériel, des bulletins d’enregistrement et des cartes d’électeurs vierges. Des cas flagrants et scandaleux défraient la chronique en faisant état de milliers des cartes d’électeurs et des kits électoraux qui se retrouveraient entre les mains des tiers sans explications plausibles de la CENI ;

Les risques relevés par les populations concernées, que la CENI falsifie les nombres des électeurs enrôlés dans certaines zones en proie à l’insécurité ;

L’incapacité de la CENI à assurer de bons contacts téléphoniques rendant certains centres d’identification difficiles d’accès ;

La déportation des électeurs et le privilège injustifié accordé par des agents commis à certains centres à des listes préétablies en faveur d’une certaine obédience politique au détriment des populations environnantes desdits centres ;

La non prise en compte de la géolocalisation des kits électoraux devant être partagée avec les parties prenantes. Cette géolocalisation devrait constituer une exigence afin de s’assurer de leur utilisation strictement pour les opérations électorales saines et transparentes.

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Des prolongations de la période d’enrôlement se font sans règles précises connues préalablement des parties prenantes tout comme la remontée des informations sur l’état de fonctionnement réel des centres n’est ni régulière ni transparente.

Des recommandations

Le Parti cher à Moïse Katumbi attire l’attention du Peuple congolais et de l’opinion publique sur cette planification de la fraude électorale qui est en cours.

Le Parti Ensemble revient en charge avec de recommandations pertinentes afin d’éviter une parodie d’élections aux conséquences inimaginables et privilégier la promotion d’un véritable État de droit démocratique. Il invite:

Le Peuple congolais à refuser, d’ores et déjà, toutes manœuvres visant à falsifier le choix du souverain primaire, escamoter la vérité des urnes et provoquer une nouvelle crise de légitimité superfétatoire ;

Les forces vives de la Nation à se mobiliser, dans un refus collectif, pour prévenir et éviter le pire à la suite du chao électoral déjà mis en branle ;

Les instances judiciaires compétentes à engager, en procédure de flagrance, des poursuites contre les responsables de la CENI et toutes les personnes impliquées, de près ou de loin, dans cette planification inavouée du chao électoral. Il en va de l’indépendance et de la crédibilité de notre système judiciaire ;

Le Parlement à interpeller les dirigeants de la CENI sur tous ces faits graves qui compromettent la tenue d’élections libres, transparentes, inclusives et crédibles dignes du véritable État de droit démocratique préconisé par la Constitution et les lois de la République.

Le parti que gère au quotidien l’Honorable Dieudonné Bolengetenge Balea prend la communauté internationale à témoin quant aux conséquences qui découleraient du chao électoral qui se profile à l’horizon.

En cas de persistance dans cette forfaiture institutionnalisée, Ensemble pour la République se réserve le droit d’inviter toutes les forces vives attachées aux valeurs démocratiques et à l’État de droit à protester pacifiquement par des manifestations publiques conformément aux dispositions pertinentes de la Constitution et de la Loi en la matière.

Le parti Ensemble vient de hausser le ton pour dénoncer le mal qui ne cesse de prendre l’ampleur dans plusieurs centres d’inscription du pays. Lire aussi: Ensemble pour la République en ordre de bataille : Moïse Katumbi nomme 12 Délégués Généraux

Gel Boumbe