Jeunesse d'Ensemble pour la République

Une manifestation des partisans de Moïse Katumbi contre les « propos racistes » tenus par le ministre des Hydrocarbures Didier Budimbu lors de son récent séjour à Lubumbashi à l’égard du futur candidat à la présidentielle de décembre 2023 a été violemment réprimée par la police à Lubumbashi, ce jeudi 19 janvier.

En effet, la police a dispersé cette marche de protestation des membres du parti politique Ensemble pour la République de Moïse Katumbi à coups de gaz lacrymogènes

« Nous avons organisé une marche pacifique dans le but de dénoncer avec la dernière énergie les propos dont notre leader Moïse Katumbi Chapwe a été victime de la part de ceux qui sont au pouvoir, et particulièrement Mr Budimbu. Ces membres du régime pensent qu’ils ont le monopole de tout dans ce pays et se permettent de tenir des propos injurieux, et nous avons tenu à exprimer notre désolation », a dit Jean Claude Muselwa, l’un des responsables de la jeunesse d’Ensemble pour la République à Lubumbashi.

Jeunesse d’Ensemble pour la République à Lubumbashi

La police a usé de gaz lacrymogène devant le gouvernorat pour disperser les manifestants

« Nous sommes dans le régime d’information. Nous avons informé l’autorité de la ville à propos de l’organisation de notre marche d’aujourd’hui, elle devrait prendre des dispositions pour notre sécurité. Malheureusement, la police nous a réservé un traitement inhumain. Nous avons des camarades qui viennent d’être arrêtés, des mamans et des jeunes brutalisés », a ajouté M. Muselwa.

« Nous disons non aux propos racistes », pouvait-on lire sur de nombreux calicots. A moins d’un an des élections, la tension monte déjà, et des propos désobligeants sont tenus par quelques membres du gouvernement contre le leader d’Ensemble pour la République.

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En tournée à Lubumbashi, Didier Budimbu Ministre des hydrocarbures avait qualifié de « chauve-souris » Moïse Katumbi, sans le citer, insinuant qu’il n’était pas congolais. Son collègue du Commerce extérieur, Jean Lucien avait indiqué à Budjala devant sa base que « tout celui qui n’est pas né d’un père congolais est notre ennemi ». Ces propos ont été désapprouvés par le président Félix Tshisekedi au cour du conseil des ministres de vendredi 13 janvier. Lire aussi: La 1ère Convention nationale du parti désigne Moïse Katumbi candidat à la présidentielle de 2023