Léonce Akilimali

Dans une interview accordée à infocongo.net sur le dernier rapport des experts de l’Organisation des Nations-Unies, Léonce Akilimali, enseignant à l’Université Catholique du Graben UCG et membre fervent de la Véranda Mutsanga, dit ne pas comprendre ce rapport si pauvre qui va à l’encontre des missions de cette organisation à vocation mondiale.

En effet, certains acteurs politiques et des mouvements citoyens ont été cités dans le dernier rapport de l’ONU comme faisant partie des organisateurs des manifestations anti-Monusco.

Du côté des acteurs politiques, l’élu de Butembo, Tembos Yotama qui a eu le courage d’établir un rapport clair et riche sur les massacres de BENI et Ituri, fait partie des personnes citées dans le rapport de l’ONU.

Tembos Yotama

Au lieu de sécuriser les civils et de pacifier la région-Est de la République Démocratique du Congo, l’Organisation des Nations-Unies cible des individus qui militent pour le changement au pays, regrette Léonce Akilimali.

Rapport Tembos Yotama

Pour lui, le fait que le rapport des experts de l’ONU a parlé de Tembos Yotama, ça montre suffisamment qu’il est en train de jouer son rôle comme député national et le message a atteint la communauté internationale.

Dans une enquête auprès des victimes des massacres et les données recueillies sur terrain, le député Tembos Yotama allègue que la Monusco est une représentation charismatique de l’ONU en RDC et est accusée par les victimes d’être en complicité avec ceux qui tuent les innocents dans la partie-Est de la RDC.

« La région dans laquelle la Monusco est opérationnelle, l’on y enregistre plusieurs groupes armés. Et pour se moquer de la population congolaise, l’ONU a déclaré n’avoir pas des munitions comme celles que détiennent les rebelles. Pourtant ce sont les Nations-Unies qui contrôlent et réglementent la fabrication, le trafic et la vente des armes au monde. », dit Léonce Akilimali

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Il annonce qu’un autre rapport Yotama est en gestation, et va très bientôt dévoiler ce qui n’a pas été dit dans le premier.

« La lutte va alors continuer jusqu’à ce que la RDC soit sans casques bleus de la Monusco pour que les congolais sachent qu’eux seuls vont combattre l’ennemi au lieu de croire qu’ils sont pour nous alors qu’ils jouent le jeu de l’ennemi. », déclare-t-il. Lire aussi: Massacres à Beni et Irumu : le rapport Yotama réceptionné à la CPI

Amour Imani Christian