Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) dénoncent la campagne de diabolisation contre les services de sécurité et les menaces dont les autorités de l’état de siège font face sur les réseaux sociaux.
Cette situation est due selon elle, aux appels à l’autodéfense lancés par certains leaders d’opinion dans la zone. L’armée par le biais du porte-parole du secteur opérationnel Sokola1 Grand-Nord, le capitaine Anthony Mwalushayi, a fait cette mise au point, après l’assassinat par balles d’un chef de poste de l’Agence Nationale de Renseignement (ANR) la nuit du mercredi à jeudi 27 octobre 2022 à Kahondo, une localité située dans la chefferie de Bashu, dans le territoire de Beni, (Nord-Kivu).
D’après l’armée, la victime connue sous le nom de Kambale Nzalamingi a été abattue à sa résidence, nuitamment, par des miliciens Mai-Mai très actifs dans la zone.
« Depuis les déclarations médiatiques de quelques leaders du milieu demandant à la population de se prendre en charge en se sécurisant, plusieurs jeunes rejoignent chaque jour les groupes armés et s’attaquent aux forces de l’ordre. Plusieurs campagnes de diabolisation sont lancées contre l’armée, la police et les services de renseignements. Des menaces contre les autorités de l’état de siège se multiplient sur les réseaux sociaux. L’armée reste déterminée à mettre hors d’état de nuire ces ennemis de la paix », a indiqué le capitaine Anthony Mwalushayi, dans une dépêche.
Les miliciens Mai-Mai sont cités dans l’insécurité persistante dans le territoire de Beni. Ces derniers pour la plupart travaillent pour déstabiliser la zone en apportant leur soutien au groupe terroriste ADF-MTM, auteur de plusieurs exactions sur des civils dans la région de Beni.
Azarias Mokonzi