Attaque armée à Kwamouth, Kwilu

Un nouvel affrontement entre les communautés Teke et Yaka a fait une trentaine de morts et plusieurs maisons incendiées au village Fadiaka, à plus de 150 Kilomètres de la cité de Kwamouth (Mai-Ndombe).

D’après la société civile locale, 31 personnes dont des enfants et des femmes ont été tuées, y compris le chef du village qui a été décapité.

Plusieurs maisons sont parties en fumée et les habitants, en débandade, se dirigent vers les contrées voisines.

Le vice-président de la société civile de Kwamouth, Martin Suta, rapporte que certains suspects ont été arrêtés, parmi lesquels des hommes en uniforme :

« Ce qui est vrai dans ce groupe-là qu’on avait arrêté, il y a des corps militaires dedans. C’est-à-dire qu’ils sont mêlés avec des civils ».

Le député national Guy Musomo, élu de Kwamouth avance, quant à lui, un bilan d’au moins trente-cinq morts. Il pense que des militaires doivent être déployés dans des villages à problème :

« La RN 17 est toujours dans l’insécurité. On doit éteindre le feu là où il y a le feu. On ne doit pas éteindre le feu dans des discours dans des bureaux climatisés. S’il s’agit d’envoyer des militaires, par exemple on a dit à Mibe il y a un groupe là-bas, qu’on envoie des militaires là-bas. » 

Certaines sources, qui affirment avoir aperçu des physionomies inconnues, expriment des doutes sur la vraie identité des assaillants. Lire aussi: Mai-Ndombe: après la délégation gouvernementale, les notables de Grand Bandundu s’organisent pour gérer la crise de Kwamouth

Avec Radiookapi.net

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