Assemblée nationale

Comme d’habitude, la session ordinaire de mars s’ouvre le mardi 15 mars 2022 pour les deux chambres du Parlement, notamment l’Assemblée nationale et le Sénat.

A 18 mois de la présidentielle du 24 octobre 2023, la session de mars s’annonce très chaude et agitée. Ces agitations seront d’ordre extrêmement politique. Ce qu’ils n’ont pas réussi à faire pendant les précédentes sessions, doivent être alignés comme matières à traiter à ladite session.

Des députés de l’Union Sacrée de la Nation, acquis à la cause du président Félix Tshisekedi, ne parlent pas un autre langage que celui de reconduire leur candidat pour un second mandat à la tête du pays, qui semble compliqué.

Ils tiennent à inscrire au calendrier de la dite session, les points suivants :

La modification de certaines dispositions de la loi électorale, notamment le retour à deux tours de la présidentielle, comme en 2006 ; la fameuse proposition de loi dite de la « Congolité », alors rejetée par le Chef de l’État lui-même, limitant l’accès à certains postes de responsabilité qu’aux Congolais de père et de mère, notamment pour la Présidence de la République, l’armée, la police, les services de sécurité ; la modification du mandat du Chef de l’État qui doit passer de 5 à 7 ans, initiative du député national Steve Mbikayi qui serait derrière une promesse ministrable ; le changement de mode du scrutin des Sénateurs,  des Gouverneurs et Vice-gouverneurs pour qu’ils soient élus au suffrage universel direct au regard de la corruption constatée pendant leur vote dans le format actuel où des voix sont monnayées.

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Christophe Mboso sous la menace

Pendant que ces différents groupes d’opinions soutiennent les uns et les autres une idée sur les points énumérés ci-dessus, en outre, un autre groupe de députés ne recule pas devant leur décision d’obtenir le départ du perchoir de Christophe Mboso, accusé de ne pas jouer comme il le fallait, son rôle de speaker de l’Assemblée nationale dont le député national Iracan en est l’initiateur. Les signatures récoltées permettent d’inscrire ce point à l’ordre du jour.

Oui, la session ordinaire de mars sera chaude. De son côté, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) et l’Union Sacrée de la Nation vont finalement se débarrasser de Jean Marc Kabund de son poste de 1er Vice-président, de l’Assemblée nationale au cas où il ne déposait pas sa démission. Entre temps, des noms pour le remplacer sont cités et celui du professeur Mbata serait en exergue.

Gel Boumbe