Prisonnier derrière les barreaux

Les activistes des droits humains dénoncent la multiplicité des cas de violation des droits de l’homme, notamment des tortures entrainant la mort, des arrestations arbitraires, des enlèvements et autres formes de maltraitance, qui sont monnaie courante à Masisi.

D’après l’ONG locale Umoja Africa-RDC, la plupart de ces violations seraient l’œuvre des services de sécurité y compris les FARDC basées dans leurs entités.

L’un des responsables de Umoja Africa-RDC, Espoir Kakoyi demande à la justice militaire de se pencher sur cette situation afin de punir tous les auteurs desdites violations.

A titre d’illustration, Espoir Kakoyi évoque le cas plus récent, celui d’un habitant arrêté depuis le 9 décembre dernier par le service de renseignement militaire à Muhongozi, et dont le corps inerte n’a été retrouvé que dimanche dernier, jeté dans une rivière.

« Il a été torturé jusqu’à la mort et hier le cadavre a été retrouvé dans la rivière Mwesso. Le mois passé aussi un chef de colline de Muhanga a été torturé ici par les éléments des FARDC 3411e régiment basé à Kitchanga jusqu’à la mort, y compris aussi le cas des violations de droit de l’homme au niveau de Nyamitaba, il y a d’autres cas de violation de droits de l’homme », a-t-il indiqué.

Le porte-parole des opérations Sokola2, le colonel Njike Kaiko indique que l’armée n’est pas encore au courant de ces cas. Il déclare que des tels actes vont à l’encontre des normes opérationnelles qui mettent l’accent sur le respect des droits de l’homme et humanitaire. En cas de faits avérés, le militaire en question doit être déféré devant la justice, précise-t-il. Lire aussi: Nord-Kivu : Masisi, le foyer de la fraude aux examens d’État

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