Les services de communication de l’ancien Président et sénateur à vie Joseph Kabila, dénoncent « un acharnement » dans le chef des médias internationaux et des ONGS qui ont fait part des détournements des fonds publics de la part de l’ancien Président et de sa proche famille, dans l’enquête « Congo Hold-up », rendue publique ce vendredi matin.
Dans un communiqué signé par la chargée de communication Barbara Nzimbi, le clan Kabila indique qu’« il n’est pas compréhensible que durant 18 ans, certains médias internationaux et certaines organisations non gouvernementales aient fait du Kabila bashing en le diabolisant ».
Trois ans seulement après son départ « honorable » du pouvoir, « les mêmes médias reviennent à la charge et continuent à jeter l’opprobre sur ce digne fils du continent, pour avoir posé des actes nationalistes en faveur des congolais », précise le communiqué.
« Les fausses accusations » dont se servent ces médias, ajoute le communiqué, « ne sont fondées ni sur un audit crédible, ni sur une enquête fiable des sociétés internationales d’audits comme Deloitte and Touch, KPMG, Ernest and Young, ou encore Price Waterhouse ».
Publiée vendredi, une vaste investigation journalistique menée pendant six mois selon ses initiateurs, a accusé l’ancien Président Joseph Kabila et son entourage familial, de s’être enrichi de près de 138 millions de dollars américains, sur fonds ponctionnés des organismes d’Etat.