Groupe MPR

La mesure d’interdiction qui frappait les chansons « Nini tosali te » et « lettre à ya Tshitshi » a été levée mercredi par la Commission nationale de censure, 24h00′ seulement après sa publication.

« Nini tosali te » et « lettre à ya Tshitshi », deux chansons polémiques de trois jeunes artistes congolais qui décrivent de manière crue les galères quotidiennes des jeunes congolais face à l’incurie des politiciens et des tenants du régime en Rdc, respectivement Zozo Machine et Yuma Dash su Groupe MPR, ainsi que Bob Elvis, sont devenues virales sur les réseaux sociaux et les plateformes de téléchargement depuis leur sortie respective le week-end dernier.

Considérées par certains groupes du régime en place comme très critiques envers le pouvoir, ces chansons, qui frôlent déjà le million de vues sur la toile, avaient été interdites de diffusion publique mardi dernier par la Commission nationale de censure. Lire aussi: « Nini tosali te » : mise en garde ou expression d’un ras-le-bol ?

Selon l’inspecteur de cette Commission Didi Kelokelo, la levée de cette mesure d’interdiction est consécutive à l’amendement des auteurs desdites chansons, qui ont accepté de soumettre leurs œuvres à la sanction de la Commission avant leur diffusion.

Une clameur populaire relayée par le net, a soulevé l’opinion publique nationale à l’annonce de la mesure de suspension de ces chansons qui décrivent de manière explicite les problèmes sociaux auxquels sont confrontés les jeunes et les populations de la Rdc, et qui dénoncent par ailleurs sans langue de bois, l’incurie de la classe politique congolaise, souvent rongée par la corruption. Lire aussi: La Commission nationale de censure interdit la diffusion des chansons « Nini tosali te » et « Lettre à ya Tshitshi »

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