Les enseignants des écoles publiques n’ont pas regagné les salles de classe ce lundi 1er novembre, en dépit de l’appel de leur intersyndicale lancé vendredi dernier depuis Mbuela Lodge, où se déroulent les travaux de la Commission mixte Gouvernement-banc syndical de l’enseignement.
Les enseignants du cycle primaire, précisément ceux de l’enseignement conventionné catholique, conditionnent toute suspension de la grève, à la signature d’une nouvelle convention avec le Gouvernement, portant notamment sur le paiement du 2ème pallier de l’accord dit de Bibwa, un quartier de la partie est de la capitale Kinshasa.
Vendredi soir, au lendemain de l’ouverture des travaux à Mbuela Lodge, des représentants des syndicats des enseignants, pour la plupart venus des provinces, avaient annoncé dans une déclaration à la presse, la suspension de la grève et la reprise des enseignements pour lundi 1er novembre, assurant avoir trouvé un pré-accord avec le Gouvernement, notamment sur la mécanisation des non-payés et des nouvelles unités dès le mois de novembre, avec effet rétroactif au mois d’octobre, ainsi que sur la réactivation des écoles précédemment désactivées.
Cette déclaration avait été par la suite été désavouée par de nombreux leaders syndicaux, qui prétendaient que toute suspension de la grève, devrait être décidée au terme d’une assemblée générale des enseignants, tout comme l’avait été son déclenchement. Lire aussi: EPST : suspension de la grève des enseignants du public