Félix Tshisekedi

La société civile de la RDC attend le décaissement effectif des fonds pour la protection des forêts du bassin du Congo. 

Le pays abrite la deuxième plus grande forêt tropicale du monde après le Brésil. C’est le Président Félix Tshisekediqui représente la RDC, avec des ministres et quelques acteurs de la société civile du secteur de la protection de l’environnement.

Pour rappel, la RDC est un réservoir de carbone et possède une réserve de biodiversité d’importance mondiale. La délégation congolaises dit espérer participer, cette fois, à « une COP pragmatique ». 

la RDC espère le « décaissement effectif des fonds » pour la protection des forêts

Forêt du bassin du Congo

La COP26 est une occasion pour la RDC de réclamer le décaissement effectif des fonds pour la protection des forêts du bassin du Congo.

Guy Nkajemba, coordonnateur du Groupe de travail Climat REDD+, regrette que cette promesse n’a jamais été réalisée depuis la COP 21.

Chaque année, les participants à la COP se réunissent pour mettre en place des mesures pour contrer le réchauffement planétaire.  De nombreux signes actuels démontrent que les changements climatiques sont en marche.  

En effet, la température globale a augmenté de 1°C comparée à l’ère préindustrielle. Il faut limiter ses conséquences en contenant le réchauffement de la planète sous la barre des 2 °C d’ici 2100. 

Respecter les engagements pour réduire les émissions de gaz à effet de serre

Le dernier rapport du Programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE), renseigne que si chaque pays signataire respectait ses engagements actuels, le réchauffement planétaire moyen se situerait entre 2,7°C et 3,2°C.

Tourbières des forêts du Congo
Tourbières des forêts du Congo

Cette urgence appelle les États à revoir leurs engagements, notamment la réduction des émissions de gaz à effet de serre. C’est l’objectif principal de cette COP.

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RDC, pays solution

Jeannette Bosingisi, de l’Agence congolaise de l’environnement (ACE), estime que la RDC joue un rôle très important dans la protection de l’écologie à l’échelle mondiale. Il faudrait tenir compte de cette dimension dans les différentes discussions qui auront lieu à Glasgow.  

Patrick Saidi, coordonnateur de la Dynamique des peuples autochtones, dénonce le fait que les efforts consentis pour protéger les écosystèmes forestiers n’ont jamais été récompensés à juste titre.

La COP26 offre une opportunité de réclamer les droits des peuples pygmées en tant que premiers protecteurs des forêts. Lire aussi: Le G20 prévoit de reverser 100 milliards de dollars de fonds du FMI aux pays vulnérables