Déraillement train SNCC

Neuf personnes ont trouvé la mort lors du déraillement du train de marchandises de la Société nationale des chemins de fer (SNCC) lundi dernier à Kanzenze, dans la province de Lualaba.

Le directeur d’exploitation de la SNCC, Marc Manyanga, affirme que les travaux se poursuivent pour relever les wagons en vue de retrouver d’éventuels survivants ou des corps coincés et libérer la voie pour le trafic ferroviaire :

Rechercher des corps et dégager la voie

« Nous continuons à relever les wagons. S’il y a un dixième, un onzième, on ne manquera pas de le dire parce que tout se fait dans la transparence. Il y a la Croix rouge qui est là-bas. Les travaux sont en train de se poursuivre. La direction générale est en train de déployer les efforts pour que nous puissions rendre véritablement viable sur le plan opérationnel cette voie de Lobito. Nous pensons que le trafic va reprendre dans moins de 48 heures ».

Sur le plan matériel, explique-t-il, il y a plus ou moins soixante-dix mètres de voies, les ensembles et sous-ensembles essentiels de la locomotive qui sont intacts :

« Il y a quelques problèmes au niveau de la tôlerie mais l’expertise complète pour une locomotive qui déraille dans les ateliers. Les problèmes des transports des clandestins sur les trains, c’est une pratique que nous devons proscrire. Il faut que les riverains des rails comprennent qu’ils ont intérêt à respecter la police de chemin de fer, pour que nous ne puissions connaître la situation comme celle que nous sommes en train de déplorer ce jour ». 

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Dans pareils cas, selon lui, il y a des « licenciements sans préavis par le passé lorsqu’une complicité même indirecte a été décelée au niveau de la SNCC. En dehors de la SNCC vous remarquerez que sur nos chantiers il y a souvent nos OPJ, qui font des rapports et les transmettent au parquet pour des poursuites éventuelles ». 

Le train accidenté, précise Marc Manyanga, transportait des minerais à destination de Lobito en Angola. Les neuf victimes seraient des passagers clandestins. Lire aussi: Au moins 50 morts dans un déraillement au Tanganyika