Aéroport de Mbuji-Mayi

Le prix du litre d’essence est à la hausse depuis la semaine dernière à Mbuji-Mayi, il est passé de 1,75 (3.500 FC) à 2,15 USD (4.300 FC).

Du côté de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), on évoque la note circulaire du ministre de tutelle interdisant le transport dans les bidons ou futs, des produits pétroliers, une des pratiques la plus utilisée par les importateurs du Kasaï-Oriental.

« La SNCC ne transporte pas les produits pétroliers à la suite de la mesure du ministre national interdisant le transport des produits pétroliers dans des fûts et bidons. La zone du Kasaï pour le moment n’était pas concernée », renseigne le directeur provincial de la FEC, Dominique Ilunga.

Trafic routier perturbé à Mbuji-Mayi

Sur le terrain, il est actuellement difficile d’effectuer une course en ville sur une courte distance, les prix de tous les trajets ont doublé :

« On souffre pour le transport. Même sur une courte distance, on demande 1000, 1.500 ou 2.000 francs (1.25-2 USD). Ils disent qu’il y a hausse de prix de carburant, ensuite ils paient beaucoup d’argent pour les documents de bord ».

De leur côté, les motocyclistes veulent faire face à cette hausse:

« Le litre c’était à 2900 francs congolais (1.45 USD) au niveau de Shell, maintenant, c’est 4200 francs (2.1 USD) par les Kadafi (vendeurs ambulants). Avant, on achetait à 3.000-3.500 francs (1.50-1.75 USD). Présentement, c’est 4.200 francs (2.1 USD) ».

Entre-temps, les camions citernes qui transportent le carburant de Mwene-Ditu à Mbuji-Mayi, sont moins nombreux. Ceci risque d’occasionner des pénalités à payer régulièrement à la SNCC dont les wagons citernes chôment. Lire aussi: Arrivée des « kulunas » à Mbuji-Mayi, en transit pour Kanyama Kasese

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