Assemblée provinciale du Lomami

Grincements de dents dans la province du Lomami, où les ministres provinciaux et les agents du gouvernorat sont en grève depuis lundi 20 septembre. Ces hauts cadres de l’administration publique n’en peuvent plus et réclament 18 mois d’arriérés de salaires et 25 mois d’arriérés de la prime locale.

Les grévistes étaient dans la rue même lundi pour exprimer leur mécontentement. Mercredi 22 septembre, troisième jour de grève, l’hôtel du gouvernement provincial ainsi quelques bureaux du gouvernorat du Lomami ressemblaient à une cité-fantôme. Tous les cabinets ministériels, les bureaux des conseillers, ainsi que ceux des agents administratifs du gouvernorat de province sont restés fermés.

Les Ministres provinciaux, les conseillers ainsi que tous les agents du gouvernorat étaient absents de leurs bureaux. Même la promesse du Gouverneur intérimaire de transmettre leurs revendications à qui de droit, n’a pu les calmer, les grévistes tiennent au respect de leur mot d’ordre.

Cependant, le maire de la ville de Kabinda, Joseph Kazadi Ngoyi, dénonce leur attitude car selon lui, « un ministre c’est la sommité, jamais cet homme d’État ne peut aller en grève » :

« Quand on est responsable, on doit s’assumer. La population attend de nous tous sauf rien. C’est très grave. C’est une affaire qui est presque générale, ce n’est pas seulement une affaire de la Lomami. La politique c’est comme dans l’armée, il n’y a pas de syndicat. On ne grève pas ».

Plusieurs observateurs s’interrogent sur les motifs de la suspension pendant 18 mois par le gouvernement central, de la rétrocession envoyée à la province de Lomami. Lire aussi: Lomami : Muene-ditu se prépare pour contrer la 3ème vague du Covid-19

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