Banderole Syeco

Devant la Représentation nationale, le Premier ministre a inscrit l’audit et la restructuration du Service de contrôle et de paie des enseignants (SECOPE) parmi les priorités du secteur de l’éducation dans le programme du Gouvernement. Le vœu de l’Exécutif national est de voir ce service remplir sa mission.

Devant l’Assemblée nationale, le Premier ministre a expliqué que le souci de son cabinet est de permettre au SECOPE de mieux remplir ses trois missions essentielles, notamment d’assurer une gestion efficace du processus de mécanisation et de budgétisation du personnel des établissements publics du Programme du Gouvernement. Donc, le Premier Ministre Sama Lukonde promet l’audit et la restructuration du SECOPE de l’enseignement maternel, primaire, secondaire et professionnel.

Le chef du gouvernement est d’avis qu’une bonne politique du Gouvernement permettra au SECOPE d’assurer la gestion d’une base des données fiables et sécurisée de la paie de la carrière des enseignants et du personnel administratif des établissements publics.

Mais également cet établissement devra assurer, de la manière qu’il se doit, le suivi de la paie des enseignants et du personnel administratif des établissements publics. Cette dernière mission étant partagée avec le ministère du Budget (Direction de la paie) et le ministère des Finances (Direction du Trésor et de l’ordonnancement).

L’audit et la restructuration du SECOPE évoqués par le chef de l’Exécutif au Palais du peuple font suite aux nombreuses anomalies constatées ces derniers temps dans la gestion de ce service.

On se souviendra que le Directeur général du SECOPE et l’Inspecteur général de l’EPST ont, tous les deux étés reconnus coupables de détournement et autres actes de mégestion. Le 5 mars dernier, Delhon Kampayi et Michel Djamba, ont été condamnés à 20 ans de prison ferme au terme d’un procès à la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe.

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Ils sont accusés d’avoir violé les dispositions légales en matière de passation de marché public, notamment l’absence de publicité et d’appel d’offre dans le processus de recrutement des fournisseurs, et surtout la non-prise en compte des règles de comptabilité publique qui régentent l’administration publique.

Aujourd’hui, l’ancien ministre de l’EPST, Willy Bakonga étant trempé dans la même farine, le Premier ministre n’a pas tort d’envisager un audit et une restructuration de ce secteur. Lire aussi: Willy Bakonga de l’EPST arrêté à Brazzaville

Gel Boumbe