Après des années de difficultés liées à la production de passeports, la République Démocratique du Congo (RDC) franchit une nouvelle étape. Le gouvernement a annoncé lundi l’entrée en vigueur du contrat avec la société allemande Dermalog, qui sera désormais chargée de produire les passeports congolais.
La fin d’une longue attente
Pendant plusieurs années, les Congolais ont été confrontés à d’importantes difficultés pour obtenir un passeport. Les délais d’attente étaient excessivement longs en raison d’une capacité de production insuffisante, notamment liée au contrat avec l’entreprise Semlex, qui n’a pas été renouvelé en raison de nombreuses irrégularités.

Avec l’arrivée de Dermalog, le gouvernement congolais espère résoudre ces problèmes et offrir aux citoyens des passeports sécurisés conformes aux normes internationales. La ministre d’État des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a souligné l’importance de ce nouveau contrat pour la souveraineté du pays.
Un projet plus ambitieux
Au-delà de la simple production de passeports, le gouvernement congolais envisage de développer ses propres capacités de production à long terme. Ce projet stratégique permettra au pays de gagner en autonomie et de mieux contrôler ce processus sensible.
La fin du contrat avec Semlex marque une nouvelle ère pour la production des passeports en RDC. Les révélations sur les pratiques douteuses de cette entreprise, notamment dans le cadre de l’affaire dite « Passeport Gate », ont mis en évidence la nécessité d’une réforme profonde de ce secteur.
Des défis restent à relever
Si l’arrivée de Dermalog est une bonne nouvelle, des défis subsistent. Il faudra notamment veiller à ce que la mise en œuvre de ce nouveau contrat se fasse dans les meilleures conditions et que les délais de production soient respectés. Par ailleurs, le gouvernement devra s’assurer que les passeports produits par Dermalog soient bien sécurisés et conformes aux normes internationales.
En conclusion, le choix de Dermalog pour la production des passeports congolais est une étape importante dans la normalisation de cette procédure. Ce changement devrait permettre d’améliorer la qualité des services offerts aux citoyens et de renforcer la sécurité documentaire. Lire aussi : La RDC ne produit que 400 passeports par mois, le ministre des AE, Christophe Lutundula embarrassé – Infocongo