Thambwe Mwamba

Le Président du Sénat Alexis Thambwe Mwamba, est sorti vivant de la bataille qui s’est déroulée mardi 02 février au Palais du peuple, où sa tête était mise à prix.

Visé par deux armes de destruction massive, l’une politique et l’autre judiciaire, le septuagénaire du Sénat est parvenu à réduire au silence ses deux assaillants, parvenant à sortir indemne, d’une bataille bruyante et qui semblait perdue d’avance. Lire aussi:Sénat: le Bureau s’oppose aux poursuites contre Thambwe Mwamba

Du côté judiciaire, la demande d’autorisation d’auditionner le Président de la Chambre haute du Parlement introduite par le Procureur général près la Cour de Cassation, a pratiquement fait flop, apparemment à cause d’une précipitation coupable de son auteur, qui n’a pas eu le temps, vu l’urgence, de bien vérifier les faits qui lui étaient soufflés à l’oreille. C’est ce qui arrive souvent aux hommes de loi, quand ils se mettent corps et bien au service de la politique

Les pétitionnaires eux non plus, sont retournés à la maison, la queue presque entre les pattes, faute d’avoir bien choisi leur fenêtre de tir.

Sur le champ du combat, ils se sont heurtés à une résistance farouche des compagnons de la personne assiégée, qui leur ont rappelé les prescrits des textes qui organisent les règles du jeu, et qui interdisent l’usage de certaines armes durant les sessions dites extraordinaires.

Et sur ces entrefaites, la session extraordinaire, ouverte le même jour, s’est clôturée le même jour, son ordre du jour unique, à savoir l’adoption du projet de loi portant ratification de la loi de libre échange dans la zone continentale africaine, étant épuisé.

Lire :  Sénat : un bureau d’âge pour remplacer Alexis Thambwe Mwamba

Tous les protagonistes en place se sont certes donne rendez-vous à la session ordinaire du 15 mars prochain pour la reprise des escarmouches, mais apparemment, le cœur n’y était plus, ébranlés qu’ils sont, par la capacité de résistance du groupe d’irréductibles en face.                               

D’ici au 15 mars prochain, beaucoup d’eau aura certainement coulé sous les ponts de la déferlante union sacrée, et de nombreux postes de responsabilité qui aiguisent aujourd’hui l’appétit des potentiels postulants au sein de cette nouvelle dynamique, auront été adjugés aux mieux disant.

Et ceux qui viennent d’échouer aujourd’hui dans le déboulement raté du dernier des mohicans du FCC, risquent de ne pas avoir un bilan à présenter aux nouveaux faiseurs des rois, en dehors de leur lamentable et cuisant échec. Et leur enthousiasme d’aujourd’hui, pourrait ne pas être le même à la mi-mars.