Semaine mondiale de l’entrepreneuriat: Rodrigues Ngasembere accuse l’insécurité d’entraver son exercice à Beni

L’humanité tout entière commémore depuis vendredi 20 novembre 2020 la semaine mondiale de l’entrepreneuriat. Cette semaine est commémorée dans la méditation dans la ville de Beni, hormis une activité organisée par l’Institut National de Préparation Professionnelle (INPP), qui avait mis autour d’une même table des responsables étatiques et des jeunes venus de plusieurs associations.

Cette semaine a fait réagir plusieurs opérateurs économiques, et Infocongo.net est allé à la rencontre d’un jeune entrepreneur qui définit l’entrepreneuriat comme étant une capacité de prendre des initiatives et innover. En effet, Rodrigues Colin appelle la communauté tout entière à valoriser l’entrepreneuriat car affirme-t-il « de vrais entrepreneurs existent, et ce sont ces entrepreneurs qui donnent la vitalité à cette ville »

Cependant, la situation sécuritaire freine des initiatives d’entreprenariat et par ricochet, entrave les activités entrepreneuriales, c’est pourquoi il demande au gouvernement de bien assumer ses responsabilités pour faciliter le climat d’affaires : « le fait que la sécurité ne soit pas parfaite, stable et établie, cela constitue une entrave terrible à l’exercice de l’entrepreneuriat », fait-il savoir.

Rodrigues Ngasembere accuse l’insécurité d’entraver son exercice à Beni

En dépit de cette situation, il invite les jeunes à ne pas baisser les bras, car selon lui le destin repose entre leurs mains.

Il appelle aussi les jeunes à saisir les opportunités pour entreprendre afin de rendre meilleure leur vie et celle de la communauté, mais aussi lutter contre ce refrain sécuritaire qui plonge la communauté dans une pauvreté atroce :

« Ils ne doivent pas se faire des excuses, ils ne doivent pas dire voilà il y a insécurité, voilà le gouvernement n’a pas fait ceci ou cela, mais ils doivent se chercher des moyens nécessaires pour entreprendre et rentre leur vie meilleure, ne pas voir ce que nous traversons comme situation, mais croire à l’invisible et saisir cet invisible parce qu’on ne peut devenir ce qu’on a déjà rêvé au préalable. J’invite les jeunes à avoir, à repérer les opportunités, les saisir et les exploiter pour le bien d’eux même et de la communauté tout entière, et c’est possible, c’est possible parce que plusieurs se sont lancés », renchéri-t-il.

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Azarias Mokonzi/Beni