Plaidoyer pour le vote positif par la RDC du moratoire universel contre la peine de mort

La ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Marie Tumba Nzeza, a reçu, ce vendredi 20 novembre, une délégation de la Commission nationale des droits de l’homme, venue solliciter son implication pour le vote du moratoire universel contre la peine de mort à New-York.

« Nous félicitons Mme la ministre d’État, Marie Tumba Nzeza parce qu’elle nous a dit que nous enfonçons une porte qui est déjà ouverte, parce qu’elle-même est une militante des droits de l’homme », a indiqué la présidente de la Commission des droits de l’homme, la députée Christelle Vuanga. Puis d’ajouter : « C’est un moment fort pour nous, pour initier une coalition des forces positives de toutes les personnes qui pensent que la RDC devrait être un État dédié aux droits de l’homme ».

Elle a laissé entendre que la RDC est pratiquement le dernier pays africain à maintenir encore la peine de mort dans sa législation pénale.

Plaidoyer pour le vote positif par la RDC du moratoire universel contre la peine de mort

De son côté, le président de la Commission nationale des droits de l’homme, Mwamba Mushikonke, a indiqué que lui et sa délégation sont dans un plaidoyer pour le vote positif par la RDC du moratoire universel contre les exécutions de la peine de mort. « A ce niveau, nous avons trouvé que la personne la mieux indiquée dans le gouvernement, c’est Mme la ministre d’État en charge des Affaires étrangères qui peut donner des instructions à notre ambassadeur au niveau de New York pour qu’on vote ce moratoire », a-t-il indiqué.

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Il a révélé que sa délégation a commencé son plaidoyer au niveau du ministère des Droits de l’homme et de la Justice pour que cette fois-ci du 14 au 20 décembre qu’il n’y ait pas l’abstention au niveau de la RDC.

Il a noté que si la RDC vote le contraire, c’est être en contradiction avec son comportement interne, d’autant plus que le pays observe le moratoire de fait et qu’au niveau du moratoire du droit, on s’abstient. Selon lui, c’est une contradiction notoire.