FCC

Le Front Commun pour le Congo (Fcc), plateforme politique de l’ancien président Joseph Kabila, largement majoritaire au Parlement, a déconnecté mercredi de son groupe WhatsApp trois des membres éminents de son regroupement, à savoir José Makila Sumanda, ancien ministre et ancien Gouverneur de province, Jean-Lucien Bussa, actuel ministre du Commerce Extérieur, et Ingele Ifoto, ancien ministre.                               

Selon des sources dignes de foi, cette mesure, qui les prive désormais de toute participation aux réunions et aux prises de décisions de la plateforme, est motivée par la volonté qu’auraient affichée les incriminés de prendre part aux consultations politiques annoncées pour la semaine en cours par le Chef de l’Etat congolais Félix Tshisekedi, et auxquelles est opposé le Fcc.                                     

En fin de semaine dernière, une mesure similaire avait été annoncée contre un autre sociétaire du Fcc, Pius Mwabilu Mbayo Mukala, actuel ministre de l’Urbanisme et Habitat, par ailleurs membre de la Conférence des Présidents du Fcc. Le CNC, parti politique de Pius Mwabilu, a contesté cette mesure dans une déclaration rendue publique ce mercredi, estimant pour sa part que son leader reste membre à part entière du Fcc, et imputant la mesure d’exclusion à son encontre, à certaines forces politiques hostiles au sein de la plateforme.   

Un certain malaise semble prévaloir au sein de cette plateforme politique, depuis l’annonce des consultations présidentielles, avec une exacerbation des suspicions mutuelles, alors que des rumeurs persistantes circulent dans la capitale, faisant état des intentions de certains caciques du Fcc, de composer avec le Cach, la plateforme politique du Président Félix Tshisekedi.                

Lire :  Uvira : des militants Ensemble ont marché pour exiger la libération « sans condition » de Salomon Kalonda

Mardi, un haut responsable du Pprd, le parti de l’ancien président Joseph Kabila, avait ouvertement accusé des dignitaires du parti présidentiel l’Udps, de chercher à corrompre à coup de billets de banque, certains de ses élus, ajoutant qu’il disposait des preuves irréfutables de cette manœuvre