Le maire de la ville de Lubumbashi, Ghislain Robert Lubaba a annoncé jeudi la suspension du péage urbain qu’il avait instauré il y a 3 jours plus tôt.
Ce rétropédalage a été constaté à l’issue d’une séance de travail avec le gouverneur de province, Jacques Kyabula. Le maire Lubaba estime qu’il doit d’abord sensibiliser la population mais aussi échanger sur la question avec le Bureau de l’Assemblée provinciale, avant peut-être de se lancer à nouveau.
« Le droit de péage est suspendu, nous prenons le temps de sensibiliser la population et nous allons également échanger à ce sujet avec le bureau de l’Assemblée provinciale », a-t-il dit à la presse.
La décision avait suscité un tollé chez les transporteurs urbains. Et parmi les plus opposés à cette décision, il y a le bâtonnier Jean-Claude Muyambo, qui avait même déclaré être prêt à faire la prison pour appeler la population à refuser catégoriquement de payer cette taxe.
A l’ouverture de la session de septembre, le président de l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga a demandé au maire de la ville de Lubumbashi de suspendre la perception de cette taxe sur le péage urbain.
Le 29 septembre, le maire de la ville de Lubumbashi, Ghislain Robert Lubaba avait rendu public l’arrêté portant organisation et perception de la taxe de péage de tous les véhicules, moto, et tricycle, faisant usage de la route dans sa juridiction.
Le barème était de 200fc pour la moto ; 300fc pour le tricycle ; 1000fc pour la voiture, 1500fc pour la jeep, pick-up et mini-bus ; 2000fc pour le bus (+20 places) ; 10.000fc pour le bus moyen (Rosa), camionnette 2 à 5 tonnes, bus de 50 places; 15.000fc pour le camion à 2 roues C2P; 40$ pour le camion à 12 roues C2PH et enfin 60 $ pour le camion remorque. Et la taxe était journalière.