Goma : Autorités et jeunes ensemble contre l’insécurité et les justices populaires

L’organisation non gouvernementale, Congo Peace network à organisé un débat citoyen à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, ce jeudi 1 octobre 2020, qui a réuni les autorités politico-administratives, policières, militaires et plusieurs couches de jeunes de la place sous le thème « le droit à la sécurité et justice populaire dans la ville de Goma : rôles et responsabilités »  

Au cours de ce symposium de paix, plusieurs recommandations et pistes de solution ont été formulées par les participants afin de mettre complètement fin à l’insécurité et aux cas de justice populaire dans la première ville touristique de la Rdc

L’ONG Congo Peace network satisfaite de cette première journée de débat citoyen, pense que ce dernier est une vraie piste de solution sur tous ces problèmes

« Nous avons organisés un débat citoyen, ce débat citoyen a réuni autour d’une même table les autorités politico-administratives, policières, militaires ainsi que les jeunes pour discuter autour d’un thème qui concerne particulièrement la ville de Goma, l’objectif de ce dernier était de mettre les autorités et la population ensemble pour discuter sur les causes et les conséquences de l’insécurité et les cas des justices populaires qui sont en train de battre leur plein dans la ville de Goma, mais également de dégager les responsabilités des uns et les autres, qu’est-ce que les autorités ont comme part de responsabilité dans l’éradication de l’insécurité, de la justice populaire, et qu’est-ce que la population a comme part de responsabilité », renseigne Jonas Sindani chargé de communication et plaidoyer au sein de l’ONG Congo Peace Network

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Ayant pris part à cet évènement, Joël Miroza, qui a représenté l’autorité urbaine, demande à la population d’éviter les cas de juste populaire. Toutefois, il souligne que seule la justice accueille les malfaiteurs « il faut que la population puisse savoir qu’il y a des instances judiciaires, il y a la police de proximité. Si on attrape un bandit, il faut l’amener auprès de l’autorité compétente, auprès de la police et auprès de la justice pour que la personne puisse être condamnée ou jugée, mais aussi la population doit faire foi à notre justice en amenant surtout les gens près des cours et tribunaux, au lieu de se prendre elle-même en charge », dit Joël Miroza

Il sied de souligner que ces échanges seront clôturés ce vendredi 2 octobre 2020

Yannick Warangasi/ Goma