La vidéo d’une femme tuée par des hommes en armes évoquée aux Affaires étrangères

La ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Marie Tumba Nzeza, a invité mercredi dans la soirée le Chargé d’affaires de l’ambassade de la République d’Angola en RDC, Antonio Miala, pour avoir des éclaircissements sur la vidéo faisant état d’une femme “congolaise” de la RDC sérieusement violentée et tuée par des hommes en armes s’exprimant en portugais.

Le ministre des Droits humains, André Lite Asebea a été associé à cet entretien

À l’issue de cet entretien, le ministre des Droits humains a indiqué qu’il a été associé à l’audience du fait que depuis mardi soir et jusque dans la matinée de mercredi, circulait une vidéo montrant une femme violentée jusqu’à être tuée par des hommes en armes parlant le portugais qui étaient autour d’elle et qui l’ont finalement tuée.

Selon le ministre des Droits humains, certains médias locaux et surtout les réseaux sociaux relayant cette information, ont faisant état d’une situation qui se serait passée en Angola, et que la victime serait congolaise de la RDC.

« C’est à bon droit que la ministre en charge des Affaires étrangères a estimé qu’elle devait inviter le représentant de la République sœur d’Angola ici en RDC pour avoir des éclaircissements », a indiqué le ministre André Lite avant d’ajouter : « qu’à cette audience, la ministre des Affaires étrangères a aussi estimé que nous devrions y prendre part parce que nous, nous avons aussi les prérogatives de défendre les droits fondamentaux des Congolais ».

Selon le ministre des Droits humains, le Chargé d’affaires d’Angola à Kinshasa leur a fait comprendre, après vérification, que cette situation se serait plutôt passée au Mozambique, et que même les experts congolais pouvaient vérifier.

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Le Chargé d’affaires d’Angola a même soutenu que les uniformes portés par ces hommes en armes sur le vidéo ne sont pas ceux des éléments angolais.

Le chargé d’affaires d’Angola a dit avoir aussi vérifié, à la suite de ce tollé, qui a été suscité par cette vidéo.

« Nous avons profité pour dire, c’est également l’avis de partenaires angolais pour dire qu’à l’avenir, nous échangerons sur toutes ces questions parce que nous tenons, en Angola comme en RDC, à la protection et à la promotion des droits fondamentaux de nos deux peuples respectifs, et que même à l’occurrence, ils se retrouveraient de part et d’autre, on se retrouve avec des cas d’irréguliers,  notamment  ceux qui sont dans les immigrations  clandestines, nous ferons toujours en sorte que tout se passe en tenant compte de l’humanité des personnes concernées» a indiqué le ministre des Droits humains.