Conformément aux recommandations de la 42ième réunion du Conseil des Ministres, la Ministre d’État, Ministre des Affaires Étrangères a reçu en audience l’Ambassadeur de l’Union Européenne en République Démocratique du Congo, pour objet de recevoir de ce diplomate des explications sur les critères ayant prévalu à la détermination par le Conseil de l’Union Européenne de la liste des quinze pays bénéficiaires de la levée des mesures de restrictions prises par cet organe.
À cette rencontre étaient associés le Ministre près le Président de la République et le Vice-Ministre de la Santé. D’après l’Ambassadeur, les mesures prises dans le contexte de la pandémie de la covid-19 sont purement sanitaires et non migratoires. En ce sens, elles ne constituent pas une quelconque discrimination à l’égard de notre pays.
Par ailleurs, elles affectent uniquement les voyages non essentiels du point de vue de l’Union Européenne. Certaines catégories de personnes de nationalité congolaise ne sont pas concernées.
L’Ambassadeur a informé la partie congolaise que la liste des pays exclus n’est pas rigide, car soumis à un réexamen toutes les deux semaines. Il a donné des critères d’ordre sanitaires ayant déterminé les décisions du Conseil Européen.
La partie congolaise a fait savoir à l’Ambassadeur que lesdits critères semblaient empreints de subjectivité, alors que certains critères tels que l’incidence, la prévalence et le taux de létalité eussent pu apparaître comme objectifs.
La partie congolaise a, par ailleurs, proposé d’élargir le liste des bénéficiaires aux voyages d’Affaires. En conclusion, il a été décidé de la mise sur pied d’un Comité Technique conjoint chargé d’évaluer les mesures prises par la RDC.
À la suite des débats qui ont suivi ces explications, il a été adopté les principes de se référer au Comité National de Coordination, une structure du Ministère de la Santé qui gère toutes les questions liées aux épidémies.
Papy Roger Aezema/Béni