université de Kisangani

Un mouvement de grève sans en fixer les termes est déclenché par l’association des professeurs de l’université de Kisangani  jusqu’à la remise totale dans leurs droits.

Cette décision est prise à trois jours de la reprise des activités académiques, après quatre mois de  suspension suite à l’état d’urgence sanitaire décrété par le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, en mars dernier.

D’après le constat de ces professeurs, le gouvernement central n’aucune volonté politique de répondre à leurs recommandations. Ainsi, demandent-ils le réajustement de salaire à 5000 dollars par mois pour les professeurs associés.

Au terme de l’Assemblée générale tenue  samedi 08 août  dernier à la Faculté des Sciences de cette université, ces enseignants ont lu une déclaration devant la presse. Ils constatent que la situation qui est la leur, s’aggrave de plus en plus  vis-à-vis du traitement « discriminatoire », dont ils sont victimes.

Une difficulté qu’ils synthétisent en trois points :

Dans le traitement des revendications et dossiers de promotions; dans la répartition des allocations liées aux transports et loyers des professeurs au sein de l’ESU; ainsi que du prélèvement de l’impôt professionnel sur le revenu (IPR) sur un salaire déjà dérisoire.

Rappelons que le ministre national de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Thomas Luhaka avait rendu public le calendrier réaménagé de l’année académique 2019-2020 dans une note circulaire à l’intention de tous les Chefs d’établissements de l’ESU dans laquelle la reprise des cours est prévue pour le 10 août prochain, dans tous les établissements supérieurs et universitaires sur l’ensemble du territoire national.

Azarias Mokonzi

Lire :  Tshopo : Deux maladies virales, la mosaïque et la striure, menacent le manioc