Contrairement aux publications qui alimentent les réseaux sociaux sur l’impuissance de l’actuel Président de la République Félix Tshisekedi de prendre seul des grandes décisions comme garant de la nation sans faire recours à son prédécesseur et allié dans la coalition Fcc-Cash, Joseph Kabila, Mutoka Mbali, un citoyen congolais ordinaire, n’a pas hésité à retracer les commentaires répertoriés dans les réseaux sociaux pour en faire une comparaison avec les grandes décisions prises par le Chef de l’Etat jusqu’à lors.
Félix Tshisekedi défié
En effet, Mutoka Mbali se souvient qu’il y a quelques temps, les congolais ont plusieurs fois douté de la capacité de Félix Tshisekedi de faire revenir Moise Katumbi de l’exil, de libérer Diomi Ndongala, Franck Diongo de la prison Makala, de révoquer le tout puissant Administrateur de l’Arn, Kalev et de faire des mises en place au sein de l’Anr. Pire encore, les congolais ne voyaient pas Félix Tshisekedi oser un bras de fer avec le Parlement de Kabila.
Dans sa liste, Mutoka Mbali a aussi souligné qu’il était impossible selon les congolais que Kyungu et le Dg de la Gécamines prennent leurs fonctions comme Kabila n’avait pas donné son accord.
Pour les mêmes congolais, Félix Tshisekedi a négocié avec Kabila la démission de Tunda et le retrait des lois Minaku en échange de l’entérinement de Ronsard Malonda.
Pire encore, ils se disaient que si l’actuel chef de l’Etat est fort, qu’il touche à Henry Magie qui a osé le dénigrer en public. Il ne l’oserait pas si non, le deal Fcc-Cash sera étalé en public en défaveur de Tshilombo.
En plus, Mutoka Mbali constate que trois autres défis majeurs ont été lancés à Félix Tshisekedi par son propre peuple qui doutait encore de l’effectivité de son pouvoir : « Si Félix dirige effectivement, qu’il touche à John Numbi et à Delphin Kahimbi. Jamais ils ne partiront car ils sont protégés par Kabila et les Rwandais.
Kamerhe remportera le procès 100 jours, tout ce qui se passe c’est du théâtre de chez nous. Jamais un Dircab ne s’est retrouvé en prison depuis que le Congo est Congo.
Si Tshilombo est un vrai garçon, qu’il touche à l’appareil judiciaire en le remaniant.
Le Fcc gagne toujours ?
Mutoka Mbali, ce citoyen ordinaire qui essaie de comprendre la situation politique de l’heure ne fait que récolter les commentaires qui fusent dans les réseaux sociaux où la personne du Chef de l’Etat est vilipendée à longueur de journée. Si certains le surnomment Béton, d’autres, par contre le traitent de pantin :
« Pas trop de chance pour ce jeune homme », s’exclame Mutoka Mbali.
Cependant, le curieux Mutoka Mbali constate que, contrairement à tous ces commentaires ci-haut : Moise Katumbi a déjà regagné le pays et vaque librement à ses occupations ; Diomi Ndongala et Diongo sont libres ; Kalev a quitté l’Anr, le Congrès initié par Thambwe et Mabunda a été interdit par Tshilombo, Kyungu et le nouveau Dg de la Gécamines ont officiellement pris leurs fonctions ; Tunda Ya Kasende a démissionné en échange de rien, l’entérinement de Malonda a été récusé par le même Tshilombo, les lois Minaku-Sakata ont été renvoyées à une date improbable ; le petit Henry Magie devra utiliser ses puissances maléfiques pour se soustraire de la prison avant 18 mois ; l’ancien président de Vita Club, Amisi dit Tango Four quitte les opérations et les renseignements militaires ; John Numbi est mis à l’écart ; Kamerhe est cloué à Makala ; l’appareil judiciaire est remanié et que le colonel Odon Mbo et Commandant Esso n’ont pas été nommés.
En somme, Mutoka Mbali se rend bien compte que la personne qui a réellement le pouvoir n’est autre que Félix Tshisekedi Tshilombo, dit Béton.
Le vrai problème, selon lui, est que le Président de la République privilégie les intérêts de la Nation avant toute chose surtout en cette période trouble où le pays est attaqué par 9 de ses voisins, il y a lieu d’être unis de l’intérieur pour faire face à l’ennemi et le Chef de l’Etat l’a souligné lors de son dernier passage à Brazzaville :
« L’essentiel est de regarder d’abord les intérêts du pays, et je crois que les uns et les autres sont conscients de cette prise en compte. Donc, nous allons finir par trouver des solutions. Ce que je peux vous assurer maintenant, c’est que nous n’allons pas vers une rupture de la coalition ».
Et à Mutoka Mbali de déclarer tout haut :
« Les congolais ne voient que le bout de leur nez. Ils veulent une chose et son contraire. Ils avaient besoin d’un congolais de sang pur, en voici un et ils ne veulent pas de lui comme pour dire que « Nul n’est prophète chez lui’ ».
Musema Kweli