FCC

Après la création du Groupe de sept partis politiques (G7) passés de la majorité présidentielle à l’opposition avec l’ex-gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, Joseph Kabila, alors président de la République, avait mis en place le « Conseil des six », appelé « C6 » en mai 2016.

Ces stratèges de Joseph Kabila étaient composés de Néhémie Mwilanya, Kalev Mutond, Léonard She Okitundu, Alexis Thambwe Mwamba, André Kimbuta et Norbert Nkulu, qui étaient respectivement directeur de cabinet du chef de l’État, chef de l’Agence nationale de renseignement (ANR), Ministre des Affaires étrangères, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, gouverneur de la ville province de Kinshasa et ambassadeur en poste à Kigali.

Ces six proches de l’ancien chef de l’État que ce dernier avait chargés de mettre en œuvre certains éléments de stratégie pour son avenir, ont réussi le dialogue avec l’opposition sous l’égide de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO).

Les fréquents allers-retours à Bruxelles de She où il avait rencontré feu Étienne Tshisekedi à trois reprises et les différentes rencontres de Yav avec les opposants sur place à Kinshasa avaient démontré que « C6 » était actif sur le terrain.

Mais ces derniers opéraient toujours dans la grande discrétion.

Aujourd’hui, le « C6 » semble être noyé au sein du FCC, où la nouvelle majorité parlementaire ne donne plus le privilège au « six » dont le champ d’action pose problème, à cause de la parcelle de responsabilité de chacun.

Le « Conseil des six » n’arrive plus à relever la tête d’une manière cavalière  comme il y a trois ans. Le chef, lui aussi, devient plus sage qu’avant et agit avec une grande méthodologie.

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Dans plusieurs salons politiques, surtout des partis membres du FCC, on observe avec beaucoup d’attention tout mouvement des « six », conseillers de Kabila et non de l’autorité morale du FCC.

La fissure probable qui pointe à l’horizon au sein de la plateforme et le divorce d’avec le CACH qui se prépare en douceur par le parti au pouvoir, ne sera pas un bon signe pour le « Conseil des six ». Qui va court-circuiter qui ?

Mais, le G7 continue son bonhomme de chemin car, ceux qui le composent ont chacun un parti politique avec membres. Tandis que le « Conseil des six » est composé de membres d’un seul parti, le PPRD.

Gel Boumbe