Le président de la République, Félix Tshisekedi à prononcé son discours à l’occasion de la célébration de la fête de l’indépendance de la RDC. Cet exercice se fait le 30 juin de chaque année, qui est un moment légitime pour tous les congolais à célébrer et à commémorer l’accession de leur pays à la souveraineté nationale et internationale.
Pour les 60 ans de l’indépendance de la RDC, le Chef de l’Etat a parcouru tous les domaines de la vie nationale, notamment l’économie, la santé, l’éducation, la sécurité et la justice.
En ce qui concerne la Justice, le Chef de l’Etat a clairement dit être engagé pour l’établissement d’un État de droit qui est en marche en RDC. Le citoyen congolais a retrouvé la pleine jouissance de ses libertés fondamentales : de manifester, de résider dans son pays, de ne pas être arrêté pour des raisons politiques. Le Chef de l’Etat a dit que la justice recouvre peu à peu son indépendance. Les avancées enregistrées l’ont été au prix de sacrifices extrêmes. Elles ne peuvent être annihilées par des manœuvres d’arrière-garde qui s’observent chez certains de vouloir légiférer pour déposséder le Conseil Supérieur de la Magistrature du pouvoir judiciaire qu’il détient pourtant par la Constitution.
Le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a précisé que point n’est besoin de rappeler que la justice élève une nation, elle est pour un État de droit ce que le sang est pour le corps humain. Il estime que les réformes dans ce secteur doivent être dictées, non pas par souci de s’assurer une protection d’une personne ou d’un groupe de personnes, mais plutôt par les soucis d’apporter plus d’efficacité et d’efficience au fonctionnement de la justice.
“En considération de ces éléments, je n’accepterai sous aucun prétexte des réformes dans ce secteur qui, par leur nature et contenu, viendraient porter atteinte à des principes fondamentaux régissant la justice tels que prévus dans notre Constitution, notamment l’indépendance du pouvoir judiciaire, du pouvoir législatif et du pouvoir exécutif, le pouvoir régalien de nomination des magistrats, gestion du pouvoir judiciaire confiée au Conseil Supérieur de la Magistrature et bien d’autres“, a dit le Président de la République, Félix Tshisekedi.
Gel Boumbe