Vital Kamerhe

Le président du parti politique Union pour la nation congolaise, Unc, et directeur de cabinet du chef de l’Etat, Vital Kamerhe, est convoqué ce lundi au Parquet général près la Cour d’Appel / Matete.

Le Procureur Général doit l’entendre sur plusieurs accusations portées contre lui en rapport avec la gestion des projets liés à la réalisation du programme de 100 jours initié par le chef de l’Etat lors de sa prise des fonctions.

L’allié du chef de l’Etat à la campagne présidentielle de 2018 a déjà été cité dans une affaire de détournement de 15 millions de dollars américains qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive.

Cette affaire a suscité  des suspicions sur la personne même du chef de l’Etat que d’aucuns voient comme complice dans cette affaire.

Suite à cette convocation, l’opinion nationale pourra être fixée sur les allégations portées contre le prochain candidat de Cash aux présidentielles de 2023, selon l’accord Fcc-Cash.

La Mobilisation des militants

En réaction, le parti est monté au créneau et le quartier général de l’Unc pris d’assaut par les membres, est bondé de monde ce dimanche pour se préparer à accompagner le président de ce parti, Vital Kamerhe jusqu’au Parquet Général près la cour d’Appel /Matete, lundi 06 avril. C’est ce que l’on peut lire dans un communiqué qui nous est parvenu, signé par Me Efala Betoko Narcisse, qui a appelé les militants au siège du parti ce dimanche à 15 heures pour les dispositions à prendre.

Sans tarder, une déclaration politique musclée a été rédigée par la direction du parti et signée par les cadres on peut y lire :

Lire :  Gouvernement: « des morts » et « des blessés » en perspective à l'Union sacrée
Quelques membres de la direction de l’UNC

« l’UNC note avec regret l’acharnement et la campagne de diabolisation par certaines officines en mal de positionnement sur la personne de l’honorable Vital Kamerhe depuis plusieurs mois, (…) condamne avec force l’acharnement et reste déterminée à mettre hors d’état de nuire lesdites officines sans foi ni loi par toutes les voies du droit, l’Unc s’insurge contre la grave légèreté avec laquelle cette invitation a été adressée à son président national : « n’avoir pas eu égard à son rang », « l’adresse indiquée n’est pas la sienne », « l’invitation a été déposée à une adresse autre que celle reprise sur celle-ci », « l’invitation émise le 03 avril pour se présenter le 06 mars 2020 ».

Ainsi, tous les regards sont tournés vers la commune de Matete où, pour la première fois de l’histoire de la République Démocratique du Congo, un directeur de cabinet d’un chef de l’Etat au pouvoir sera devant la justice.

Mais, l’opinion publique qui connait bien la justice congolaise, est blasée et s’attend à ce que l’affaire se termine comme des milliers d’autres…

Attendons voir !  

Jacques Kalokola