Félix Tshisekedi en train de signer un document

Rendue publique par son porte-parole, Kasongo Mwema Yamba-Yamba, l’ordonnance (7 articles) qui organise l’état d’urgence sanitaire, se base sur le fait que « la propagation du virus coronavirus trouble le fonctionnement public des institutions et met en péril la santé de la population et qu’il faut agir pour notamment restreindre la circulation des personnes et des biens ».

L’état d’urgence sanitaire est établi sur l’ensemble du territoire national pour faire face à l’épidémie pour une durée de 30 jours.

Mesures sécuritaires de stricte application

Fermeture de toutes les frontières sauf pour cargos et frets, Suspension des vols des pays à risques et de transit ; Sous peine d’être éconduits à la frontière, tous les passagers se soumettent aux contrôles sanitaires

Pour des raisons de sécurité sanitaire, il interdit de voyager de et vers Kinshasa, ceci pour permettre le confinement de la capitale, foyer de la pandémie.

Interdiction des rassemblements, réunions sur la voie publique, la population est priée de rester à domicile ; Interdiction des mouvements migratoires de et vers Kinshasa, des barrières seront érigées par les gouverneurs de province.

Interdiction des transports fluviaux de et vers Kinshasa à l’exception cargo ; Fermeture des écoles, universités et de tous les établissements accueillant du public, Interdiction des discothèques, bars, cafés ainsi que de l’organisation des deuils, les dépouilles mortelles devant être directement conduites à l’inhumation.

Suspension des cultes religieux et activités sportives dans les stades.

Il sort de cette ordonnance que la riposte sera organisée par une cellule de riposte « pour éclairer les choix de l’exécutif et de lui donner des avis ».

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La coordination est dirigée par le professeur Jean-Jacques Muyembe Tamfum.