Les membres du gouvernement seraient tous soumis au dépistage obligatoire du covid-19. Et pour cause, la ministre de l’Economie nationale, Acacia Babundola, contrôlée positive, serait actuellement en quarantaine à l’Hôpital du Cinquantenaire, avec son mari, lui aussi positif au virus.
C’est son directeur de cabinet adjoint, revenu de France, qui aurait ramené le virus. Les proches du Directeur de cabinet affirment qu’il est interné depuis son retour de France, il y a deux semaines. « La dernière fois que je l’ai eu au téléphone, il m’a dit qu’il était sous perfusion. Jusqu’à ce jour, il ne prend plus le téléphone, ne répond pas non plus aux appels », a confié un de ses amis.
Panique au gouvernement
Selon nos confrères d’Africa News, « À l’origine de cette double contamination, le propre Directeur de Cabinet de la ministre de l’Économie, rentré d’un voyage de France le 10 mars. Le Dircab a été aperçu au Cabinet pendant trois jours avant de disparaître.
Pour sa part, « la ministre a développé la fièvre à la réunion de crise à la Primature puis au dernier Conseil extraordinaire des ministres. Le Président de la République, très fâché de cette attitude, a instruit que tous les membres du gouvernement présents à ces rencontres soient contrôlés », relatent les mêmes sources gouvernementales.
À l’INRB, un médecin regrette que le gouvernement ne communique pas sur cette propagation afin d’amener tous les proches et collaborateurs du couple ainsi que les contacts successifs à se faire dépister. Il y a péril en la demeure. »
D’autres personnalités publiques contrôlés positifs seraient Jean-Pierre Kambinga, l’ancien Directeur de cabinet adjoint de l’ex-président Joseph Kabila, et très récemment, le Bâtonnier Mukendi, proche du Président Tshisekedi.
Prudent, le président du Sénat, Alexis Thambwe Mwamba, qui a vu le mal venir de loin, a suspendu les plénières de la Chambre haute du Parlement…
