Un malade mental présumé tue deux policiers à Kinshasa

À Kinshasa, deux policiers ont été froidement abattus par leur collègue soupçonné par le haut commandement d‘être un « détraqué mental ». La police mobilisée pour neutraliser l’agent « enragé ».

Si d’habitude les automobilistes ont horreur d’emprunter les avenues comme les Huileries à cause des « tracasseries et rançonnements » par des policiers du camp Lufungula au nord de Kinshasa, il y a eu bien pire en jeudi 26 décembre 2019.

Comme dans un mauvais « western », et à la place d’un Django, ici, en cause, un policier qui « tire sur tout ce qui bouge » et a déjà tué deux de ses collègues. Selon le général Sylvano Kasongo, inspecteur provincial de la police de la ville de Kinshasa, ce policier est un « détraqué mental » qui aurait volé une arme et des munitions au camp la veille de Noël. 

D’autres sources indiquent que le policier « fou » aurait également fait plusieurs blessés. Le lieu de l’incident est bouclé par un important dispositif policier mobilisé pour mettre le forcené présumé hors d‘état de nuire.

Et toutes les oreilles sont tendues vers les Huileries pour savoir ce que donnera un éventuel assaut.

Comme dans plusieurs pays d’Afrique, les incartades de policiers sont monnaie courante en RDC. La semaine dernière, un haut gradé a été suspendu de ses fonctions pour avoir agressé physiquement un avocat du barreau de Lubumbashi. Et un mois, auparavant, un agent de police avait été condamné à la peine capitale pour avoir tué par balle le responsable administratif d’un hôpital pour un litige foncier.

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