Insécurité en RDC : la NDSCI propose la permutation de toutes les unités et commandants originaires de l’est

La nouvelle dynamique de la société civile en République Démocratique du Congo NDSCI condamne avec fermeté des cas d’attaques ciblées dont sont victimes les communautés de la partie du sud de la province du Sud-Kivu dont les Banyindu, Bafuliro, Bavira, Babembe et les Banyamulenge.

Pour la NDSCI il est du devoir régalien de l’Etat congolais de sécuriser en tout lieu et toutes circonstances tous les citoyens, voilà pourquoi ces attaques orientées vers les communautés doivent cesser.

« La situation des hauts plateaux de Fizi, Uvira et Mwenga nécessitent que nous puissions nous arrêter un instant, nous regarder dans les yeux et nous poser cette question : « à qui profiteraient toutes ces désastreuses situation qui opposent certaines de nos communautés, lesquelles ont toujours eu à vivre par le passé en paix ? » explique Jean Chrysostome président de La nouvelle dynamique de la société civile en République Démocratique du Congo.

Face aux échecs de toutes les négociations passées, des forums, tables rondes organisés et qui ont toujours accouché d’une grosse souris, La nouvelle dynamique de la société civile en République Démocratique du Congo recommande à l’Etat congolais d’imposer la paix par tous les moyens, y compris militaires dans toutes les régions où sévissent encore les groupes armés en général et dans les hauts et moyens plateaux de Fizi, où il y a péril en la demeure, en particulier.

« Ce feu qui se repend très dangereusement et qui prend du jour au lendemain des connotations et récupérations tribalo ethniques risquerait de replonger notre pays dans une nouvelles violente et dévastatrices guerre si on l’on prend garde .nous devons éviter de donner tout prétexte aux ennemis et envieux du Congo pour qu’ils nous replongent dans une énième guerre. » déclare Jean Chrysostome

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La nouvelle dynamique de la société civile en République Démocratique du Congo invite le président Félix Tshisekedi, commandant suprême des forces armées, de prendre des mesures qui s’imposent en procédant au changement dans la chaine de commandement des FARDC et à la permutation de toutes les unités et au redéploiement vers d’autres coins du pays de tous les militaires et commandants originaires de l’est qui ont tendance à se considérer comme des milices au service de leurs communautés en lieu et place de servir toute la nation.

AMOUR IMANI Christian