La société civile Forces Vives de la RDC a initié la signature d’une pétition pour l’érection d’un mur entre la République Démocratique du Congo et son voisin le Rwanda, samedi 28 septembre.
Les initiateurs de cette pétition, dont le mouvement citoyen LUCHA, justifient leur démarche par les relations assez tumultueuses avec les autorités rwandaises au pouvoir qui ont occasionnés beaucoup d’incursions dans la partie est de la RDC, sans oublier les pillages à ciel ouvert des minerais provenant des sols congolais.
Des attitudes déplaisantes
Cette démarche est aussi motivée par l’attitude des autorités rwandaises observée lors de la déclaration des cas des personnes atteintes de la maladie à virus Ebola à Goma, qui avaient décidé de la fermeture de leur frontière aux congolais, paralysant ainsi les activités économiques et sociales dans certaines villes frontalières de la RDC.
Tout ce puzzle réuni, la société civile Forces Vives, estime : « qu’il est plus que temps de définir les relations que le Congo Kinshasa doit entretenir avec le Rwanda et qu’un mur de séparation devra être érigé comme bouclier pour éviter toute attaque et incursion par le Rwanda, comme ce fut le cas avec l’ex-mouvement rebelle RCD-GOMA, les M23 et autres, sans compter les groupes armés », ont fait savoir les organisateurs de la récolte des signatures à la Place des eucalyptus, dans la commune de N’djili, à Kinshasa.
Cette pétition qui doit récolter plus de 100.000 signatures sera déposée à l’Assemblée nationale, à la prochaine session ordinaire dont la rentrée parlementaire est prévue ce 15 octobre 2019.
Adhésion massive à la pétition
Il faut noter que la première journée de la récolte des signatures dans la circonscription de la Tshangu (est de Kinshasa), a reçu une participation sans précédent, car même les passants qui allaient ou revenaient de l’aéroport international de n’djili s’arrêtaient pour signer en ne jurant que par un mur de séparation entre les deux pays, à l’instar du mur de Trump, entre les Etats Unis et le Mexique. Les organisateurs se sont dits très agréablement surpris et espèrent atteindre la totalité des signatures avant la fin de la session d’octobre.
Jacques Kalokola