Nord-Kivu : aucune frontière de la RDC ne sera fermée pour cause d’Ebola

Aucune frontière de l’Est de la RDC ne sera fermée pour cause d’Ebola, le mouvement des populations ne sera pas restreint, selon les vœux de l’OMS. Ainsi, les populations du territoire de Beni et Lubero, de Nyiragongo voire de la ville de Goma frontalières de l’Ouganda et du Rwanda sont appelées à observer le calme, après que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ait déclaré Ebola une urgence de portée internationale.

Le bureau de la  coordination   de l’Organisation Mondiale de  la Santé œuvrant dans la riposte contre la maladie à virus Ebola dans la province du Nord-Kivu  indique qu’aucune frontière ne sera fermée sous prétexte de la portée internationale du virus Ebola.

Interpeller la communauté sur sa responsabilité dans la propagation d’Ebola

L’OMS  estime que cette mesure de prévention vise notamment à interpeller la conscience de la communauté sur sa responsabilité dans la propagation de la maladie. «Aucun pays n’est appelé à fermer ses frontières pour se mettre dernière leur déclaration. Ces pays à haut risque sont plutôt  appelés à collaborer  avec les équipes de la riposte pour délimiter les dégâts. Ces mesures sont naturellement motivées par la peur», a indiqué Mouri Keita, son coordinateur, qui appelle la communauté à ne pas céder à la panique.

Une bonne information pour conscientiser la communauté

Dans cette orientation, la personne ressource indique que la bonne information est susceptible de réorganiser le climat dans la communauté « cela va permettre à la communauté de vite comprendre le contexte dans lequel nous sommes, il appartient à la population de l’est d’être disposée à une prise de conscience pour délimiter les dégâts. Mais aucune frontière ne sera fermée », martèle encore le point focal de l’OMS dans la zone.

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Aucune restriction de l’OMS n’a été donnée dans ce sens. C’est pourquoi la population doit garder son calme et sa tension positive. Une collaboration mixte experts de la Santé-communauté reste indispensable pour en finir avec cette épidémie qui a arraché la vie à plus de 1600 personnes dans une durée de onze mois seulement.

Azarias Mokonzi