Bureau définitif du sénat : le FCC veut recruter chez Lamuka

Le FCC veut-il recruter chez Lamuka pour composer son bureau définitif au sénat ? En tout cas, tout laisse à le croire, car dans sa liste, le Front Commun pour le Congo, du sénateur à vie Joseph Kabila, prévoit un poste de vice rapporteur pour le G7 de la plate-forme Lamuka.

Durant l’annonce nominale des sénateurs retenus par le FCC, son coordonnateur national, Néhémie Mwilanya a souligné que le poste de porte-parole est réservé à une candidature féminine venant de l’opposition, d’après le règlement intérieur de cette chambre, et que c’est le G7 qui devrait procéder à la désignation de l’un de ses membres.

Une attitude qui fâche

Pour le député national Peter Kazadi de l’UDPS  cette attitude fâche déjà dans le camp CASH qui voit en cette décision une façon pour le FCC d’imposer son hégémonie. Le CASH devra se prononcer incessamment sur ce dossier qui risque de fragiliser la coalition FCC-CASH, qui présente déjà des syndromes d’incompréhension sur plusieurs sujets, dont la composition du nouveau gouvernement, la mise en application de l’ordonnance nommant les mandataires publics de la SNCC et de la GECAMINES, etc.

Ainsi, le Front Commun pour le Changement, FCC,  aligne 6 candidats sur les 7 postes qui seront disputés dont le professeur Evariste Boshab (PPRD) et John Tibasima(AAB) respectivement 1er et 2è vice-président, Maurice Kahumba(PPRD) candidat rapporteur général, Éric Rubeya(ACO) questeur, Jean Pierre Zagbalafio(ATD), questeur adjoint.

Un outsider à la questure

Il faut noter aussi qu’à côté du ticket FCC et la candidature contestée de Bahati par ses anciens associés qui l’ont radié depuis lundi 15 juillet 2019, figure aussi celle du sénateur élu de la Tshuapa, Guy Loando Mboyo,  qui vise la questure. Ce juriste mongo et spécialiste en droit des affaires compte mettre toute son expertise acquise durant ses prestations comme mandataire dans le secteur minier. C’est pour dire qu’à la fixation de la date de l’élection du bureau définitif de la chambre haute du parlement, la liste pourra s’allonger.

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De son côté, Lamuka, qui est plus préoccupé par sa cohésion, après le départ de Nyamwisi et Matungulu, ne se sent pas intéressé par ce seul poste qu’il n’a d’ailleurs pas cherché, comme à l’Assemblée nationale où aucun de ses membres ne figure au bureau définitif.

Jacques Kalokola