38 candidatures ont été validées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), pour les élections sénatoriales et des gouverneurs et vice-gouverneurs en province du Nord-Kivu.
Par contre, une candidature a été invalidée pour les élections sénatoriales, et six candidats aux élections de gouverneurs. Sur la liste des candidats sénateurs on retrouve trente-trois candidatures masculines et cinq candidatures féminines, pendant que sur celle des gouverneurs, aucune candidature féminine n’a été enregistrée.
« Pour les sénatoriales, la candidature invalidée est celle de Dunia Bakarani car il était candidat sénateur en province de Kinshasa ». Les élections auront lieu le 18 mai 2019 et la province aura besoin seulement de quarte sénateurs. L’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs est fixée au 30 mai 2019 » précise le Secrétaire exécutif de la CENI en province du Nord-Kivu.
Les alliés de l’UDPS confiants face à une opposition dispersée
Pour ce scrutin en retard, le parti politique APC, allié de l’UDPS, dit soutenir la candidature de Carly Nzanzu Kasivita au poste de gouverneur du Nord Kivu. A en croire son président fédéral au Nord Kivu, étant allié de l’UDPS, il est clair qu’ils ont l’obligation de soutenir le ticket gagnant FCC-CACH aux postes de gouverneur et vice-gouverneur, le 30 mai prochain. David Kahavo dit être convaincu que la coalition FCC-CACH pourra l’emporter face à l’opposition, car il n’existe pas de cadeau en politique, et que cette coalition part déjà en bonne position face à une opposition dispersée. Notons que ce sont les élus provinciaux qui élisent les sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs de provinces.
La province du Nord-Kivu avait été exclue de ces élections au mois de décembre 2018. La Commission électorale nationale indépendante, avait expliqué cette exclusion par ddes raisons sécuritaire et sanitaire du fait de l’épidémie du virus Ebola. Le report des élections législatives provinciales dans les circonscriptions de Beni-ville, Beni-territoire et Butembo suite à un défi sécuritaire et sanitaire laisse cependant certains observateurs dunbitatifs du fait que la menace des groipes armés reste actuelle, tandis que le virus ébola demeure invaincu.