Un comité de pilotage pour lutter contre Ebola

Le président Félix Tshisekedi a décidé de créer un Comité de pilotage multisectoriel et collégial pour lutter contre le virus Ebola, qui ne cesse d’endeuiller la République Démocratique du Congo. Samedi 27 avril 20198, à la Cité de l’UA, le chef de l’Etat a réuni autour de lui des membres du gouvernement, ses collaborateurs et les experts concernés par ce fléau, dont le spécialiste reconnu, le professeur Muyembe Tamfum.

Gestion collégiale et multisectorielle de l’épidémie

La gestion de l’épidémie d’Ebola ne sera donc plus l’affaire du seul ministère de la santé, le compte rendu de la présidence de la république indique que « la gestion de l’épidémie est désormais collégiale et multisectorielle et vise à éradiquer cette épidémie le plus tôt possible ».  En effet, le communiqué du ministère de la Santé est plutôt alarmant : « compte tenu du contexte sécurité difficile, cette épidémie a dépassé le seul cadre de la Santé publique. Jusqu’à présent, l’épidémie a pu être contenue dans deux provinces de la RDC. Mais, pour y mettre décisivement fin, il est nécessaire de renforcer la composante multisectorielle de la riposte, et donc l’implication d’autres ministères-clés, sous la coordination du Premier ministre. »

De fait, ce Comité de pilotage sera présidé par le Premier ministre et connaitra l’implication de la présidence de la République, des ministères de la Défense, de l’Intérieur, du Budget, des Finances et des Affaires humanitaires et du Directeur Général de l’INRB, le professeur Jean-Jacques Muyembe Tamfum.

Les Finances et le Budget mobilisés

D’ores et déjà, les ministères des Finances et du Budget ont été instruits de mettre les moyens conséquents à la disposition du Comité de pilotage de riposte afin que les experts disposent de toute logistique appropriée. Notons que les experts de l’INRB, de l’école de Santé Publique et des chercheurs de l’Université de Kinshasa ont été associés à cette réunion qui a analysé la situation de l’épidémie à virus Ebola et son éradication.

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Enfin, le chef de l’Etat a aussi décidé du renforcement du rôle de la Police nationale et de l’armée, en collaboration avec la Monusco en vue de sécuriser les centres de riposte et de traitement du virus Ebola.