Le lundi 14 octobre, une cérémonie a marqué le rassemblement des autorités de la République Démocratique du Congo (RDC) et des délégués de la Banque mondiale pour inaugurer officiellement un projet de gestion des forêts. Avec un financement de 300 millions de dollars de la Banque mondiale, le « Programme d’investissement pour la forêt et la restauration des savanes » est une initiative du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable. Suite à une période conséquente de préparation, le programme a été officiellement lancé, et les opérations sur le terrain devraient débuter dans le mois suivant.
Les autorités de la République Démocratique du Congo, en collaboration avec les représentants de la Banque mondiale, ont officiellement lancé le « Programme d’Investissement pour la Forêt et la Restauration des Savanes », un projet doté de 300 millions de dollars destiné à optimiser la gestion des paysages forestiers et à engager les communautés locales.

Ce « Programme d’investissement pour la forêt et la restauration des savanes » vise à améliorer l’aménagement du territoire et la gestion des paysages forestiers dans sept provinces du pays. Clément Vangu Lutete, coordinateur du programme, met en avant deux actions : « D’une part, la production de plantations d’arbres, l’agroforesterie et le reboisement, et d’autre part, la protection et la conservation des savanes ainsi que la préservation des forêts primaires. »
Le coordinateur l’assure, ce plan doit impliquer les communautés locales, notamment à travers le développement des chaînes de valeur. « Nous allons aider les communautés à transformer localement leurs produits agricoles, à leur donner de la valeur ajoutée et à les commercialiser », précise Clément Vangu Lutete. « Le projet reliera également les zones de production aux marchés. »
Paiements pour services environnementaux
Un autre avantage promis aux populations locales est l’instauration de paiements pour services environnementaux, dans le but de protéger les forêts et les savanes. Junior Tchiteya, entrepreneur spécialisé dans l’économie climatique, accueille favorablement ce financement « basé sur les résultats ». « Ce financement appuiera des initiatives dont les résultats seront mesurables et que le gouvernement pourra monétiser sur le marché international du carbone », précise-t-il.
La plus grande partie des fonds, représentant 290 millions de dollars, est attribuée sous forme de prêts à taux préférentiels par la Banque mondiale. Lire aussi : Le Royaume-Uni réaffirme son engagement de 200 millions de livres sterling pour sauver les forêts du bassin du Congo – Infocongo