En amont de la 11ème édition du Festival International de Cinéma de Kinshasa (FICKIN), la soirée d’ouverture s’est déroulée le jeudi 3 octobre à l’Institut Français de Kinshasa, situé au nord de la capitale de la RDC, dans la commune de la Gombe. Kevin Mavakala, Directeur du festival, a prononcé son discours inaugural, marquant l’ouverture de cette 11ème édition centrée sur l’industrie cinématographique des jeunes, tout en intégrant les arts graphiques et plastiques dans son programme suggestif.
« Cette année nous avons choisi de mettre en lumière les réalisateurs, leurs vœux riches et variés, témoignent du talent et de la créativité de nos cinéastes. En leur offrant une tribune, nous souhaitons encourager la production cinématographique pour renforcer les liens entre nos différents pays. Nous avons des ateliers de formation destinés aux jeunes. Dans le souci de leur donner des clés pour réussir dans ce secteur et de contribuer au développement d’une l’industrie cinématographique dynamique et durable dans notre pays », a déclaré le directeur de l’événement, Kevin Mavakala
Trois films projetés
Lors de cette première journée, trois films ont été projetés : deux courts-métrages, le premier de dix-neuf minutes intitulé « Boussa, Kiss », une fiction du réalisateur marocain Azedine Kasri, et le second, « Ya Hanouni », une fiction de deux minutes réalisée par Lina Taduni et Sofia Choulb, de nationalité française. Un long métrage de une heure cinquante et une minutes, « Mboka Love », également en catégorie fiction, du réalisateur congolais Jean-Jacques Nsele, a aussi été présenté.
Le responsable des Instituts français en RDC a prononcé un mot de bienvenue pour inaugurer officiellement la cérémonie dans une ambiance fidèle à son esprit, succédant ainsi à une série de représentations d’arts de la marionnette avant le début des discours.
« L’Institut français a eu l’honneur d’accueillir la 11eme festival international de cinéma de Kinshasa, au fil des années cet événement est devenu incontournable à la fois du cinéphile et professionnel de linguistique audiovisuel en RDC. Le cinéma est une valeur clé que ce festival défend depuis 11ans, 11ans que ce festival découvre de nouveaux talents et 11ans que ce festival est une vitrine du cinéma congolais », a dit Jean-Pierre Manner, Directeur de l’Institut français de Kinshasa
Une programmation continue est proposée dans divers cadres culturels, incluant des masterclasses, des projections, ainsi que des discussions thématiques et des ateliers de formation, au bénéfice des festivaliers pour les jours restants. Lire aussi : La photographie et l’art plastique au menu de la 11è édition du FICKIN 2024 – Infocongo
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