La rentrée scolaire prévue le 2 septembre prochain au Sud-Kivu est menacée. Les enseignants, regroupés au sein de différents syndicats (SYNECAT, SYNEP et SYECO), ont décidé à l’unanimité de boycotter les cours si leurs revendications salariales ne sont pas satisfaites.
Lors d’une assemblée générale tenue ce jeudi à Bukavu, les enseignants ont exprimé leur mécontentement face à leur niveau de rémunération qu’ils jugent insuffisant. Ils exigent un salaire mensuel de 500 dollars américains, une somme qu’ils considèrent indispensable pour vivre dignement et exercer leur métier dans de bonnes conditions.
« Le gouvernement a certes annoncé une augmentation de 32 dollars, mais cela reste largement en deçà de nos attentes », a déclaré Jacques Cirimwami, secrétaire provincial du SYNECAT. « Nous ne reprendrons les cours que lorsque cette revendication sera satisfaite. »
Les enseignants rappellent que cette décision fait suite à une série de négociations avec le ministère de l’Éducation, notamment lors des assises tenues à Kinshasa. Si les enseignants reconnaissent les efforts du gouvernement, ils estiment que les mesures annoncées ne sont pas suffisantes pour améliorer de manière significative leur situation.
Ce mouvement de grève risque de paralyser le secteur éducatif au Sud-Kivu et d’impacter des milliers d’élèves. Les parents d’élèves, déjà éprouvés par la crise économique, se disent inquiets face à cette perspective.
Les autorités provinciales et nationales sont appelées à trouver rapidement une solution à ce conflit afin de garantir la continuité de l’enseignement et de préserver l’avenir de la jeunesse congolaise. Lire aussi : Rentrée scolaire 2024-2025 : Le gouvernement et l’intersyndicale des enseignants de l’EPST s’accordent à Bibwa – Infocongo
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