Monkeypox

Des personnes fuyant les combats dans le Nord-Kivu sont confrontées à une nouvelle menace : la variole du singe. En effet, des cas de Monkeypox ont été recensés parmi les populations déplacées vivant dans des camps de fortune à Goma et ses environs, ainsi que dans le territoire de Nyiragongo. Entre le 24 juin et le 10 juillet, 21 cas ont été confirmés dans trois zones de santé : Goma, Karisimbi et Nyiragongo.

Les conditions de vie précaires dans les camps favorisent la propagation de la maladie

Selon le directeur provincial de la santé du Nord-Kivu, la plupart des malades sont des déplacés. Le regroupement des personnes, l’hygiène insuffisante, la malnutrition et l’habitat précaire créent un environnement propice à la transmission rapide du virus.

Image d’illustration : Les déplacés de Nyiragongo confrontés aux conditions de vie précaires (Ph droits tiers)

Les autorités sanitaires craignent une catastrophe humanitaire si la situation n’est pas maîtrisée.

« Cette maladie extrêmement contagieuse fait courir un grand risque d’une catastrophe humanitaire à la province du Nord-Kivu », a déclaré Désiré Buyana, coordonnateur du programme national de communication pour la promotion de la santé au Nord-Kivu.

Un appel à l’aide est lancé pour lutter contre la variole du singe.

La Division provinciale de la santé sollicite l’appui des partenaires humanitaires, des agences des Nations Unies et des ONG locales et internationales pour faire face à cette nouvelle crise.

Des mesures de protection sont recommandées pour limiter la propagation du virus

Il est important d’éviter tout contact physique ou sexuel avec les personnes malades, ainsi que leurs fluides corporels. Se laver les mains régulièrement avec du savon ou de la cendre est crucial. Toute personne présentant des symptômes suspects doit consulter immédiatement un médecin.

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La variole du singe, ou Mpox, est une maladie causée par un virus d’origine animale.

Homme atteint de Monkeypox
Image d’illustration : Homme atteint de Monkeypox

Elle se transmet principalement par contact direct avec un animal infecté ou une personne malade. La transmission peut également se faire par contact sexuel et de la mère à l’enfant pendant la grossesse.

L’épidémie de variole du singe s’ajoute aux nombreux défis auxquels les populations déplacées du Nord-Kivu sont confrontées.

Il est urgent de prendre des mesures pour freiner la propagation de la maladie et apporter une aide humanitaire adéquate aux personnes touchées. Lire aussi : Trois cas suspects de Monkeypox à Djuma : vigilance et mesures d’hygiène requises – Infocongo