Partisans de Christian Malanga

L’ONG Justicia Asbl, défenseure des droits de l’homme et du droit international humanitaire, a appelé l’auditeur général des FARDC à procéder à l’arrestation des éléments de l’armée responsables d’exécutions sommaires et extrajudiciaires des partisans de Christian Malanga lors des attaques armées contre le Palais de la Nation et la résidence de Vital Kamerhe le 19 mai dernier.

Des images accablantes sur les réseaux sociaux

Justicia Asbl s’appuie sur une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, montrant “visiblement des éléments des FARDC en tenue de la Garde républicaine tirant sans sommation sur des personnes sans défense se trouvant dans le fleuve” lors de ces événements.

Exécution sommaire des partisans de Christian Malanga par des éléments de la GR

Respect de la présomption d’innocence et des droits fondamentaux

L’ONG reconnaît la gravité des attaques armées, qu’elle condamne fermement. Néanmoins, elle rappelle que « tous les présumés auteurs bénéficient de la présomption d’innocence » et n’auraient pas dû être exécutés de manière aussi sommaire.

« La personne humaine est sacrée »

Justicia Asbl souligne dans son communiqué : « La personne humaine est sacrée. L’Etat a l’obligation de la respecter et de la protéger. Toute personne a droit à la vie, à l’intégrité physique ainsi qu’au libre développement de sa personnalité dans le respect de la loi, de l’ordre public, du droit d’autrui et des bonnes mœurs ».

Appel au respect des procédures et des droits humains

L’ONG lance un appel au chef de l’Etat pour qu’il « instruise les services des renseignements où sont incarcérés les assaillants à ne point les torturer, mais à mener sous la houlette de l’auditeur général des FARDC, des enquêtes respectueuses des droits des individus tels que garantis par la constitution congolaise et les instruments internationaux et régionaux des droits de l’homme dûment ratifiés par la RDC ».

Partisans de Christian Malanga arrêtés par la GR
Partisans de Christian Malanga arrêtés par la GR

Cet incident met en lumière la nécessité de mener des enquêtes impartiales et de garantir un procès équitable aux personnes accusées, dans le strict respect des droits humains.

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Il est crucial que les autorités congolaises s’engagent à lutter contre l’impunité et à faire respecter l’Etat de droit, y compris en ce qui concerne les membres des forces de sécurité. Lire aussi : Tentative de coup d’État à Kinshasa : l’ACAJ exige une enquête impartiale et la suspension immédiate des responsables sécuritaires – Infocongo