Le « Nzango » a été pour la première fois retenu parmi les disciplines sportives qui devront prendre part aux IXièmes jeux de la Francophonie prévus en juillet et août 2023 à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC).
L’annonce a été faite mardi 25 avril, lors de la conférence de presse internationale du comité de la Francophonie, par visio-conférence depuis Paris en France.
A cette occasion, Isidore Kwandja, président de la commission nationale de jeux de la Francophone (CNJF) a présenté le Nzango comme « un mélange de gymnastique, danse et chanson ». C’est une discipline exclusivement réservée aux femmes.
Pour la petite histoire, le Nzango ou Dzango signifie « danse des pieds » en lingala et est un sport traditionnel unique qui vient du nord de la République démocratique du Congo (RDC) avant l’indépendance en 1960. À l’origine, Nzango était une danse très populaire chez les jeunes femmes, traditionnellement jouée dans les rues et sur les terrains de jeux. C’est un mélange de danse, de chant, de gymnastique et de chorégraphie effectué de manière énergique.
Selon des responsables de la Feconza, le Nzango s’est également « exporté » au Gabon et au Cameroun. Cependant, pour les Jeux africains, seules cinq équipes du Congo-Brazzaville ont été sélectionnées. Le Nzango est en passe de se diffuser dans les autres pays d’Afrique centrale.
Pour les IXèmes jeux de la francophonie, la CNJF a également assuré la volonté de la RDC de voir ces jeux se dérouler et réussir, en acceptant de donner gratuitement les visas à tous les athlètes et artistes qui viendront participer à cet événement. Les taxes à l’aéroport, ports et toutes les frontières de la RDC seront également annulés pour eux.
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