Concernant le contrat chinois, le gouvernement peut ne pas renouveler l’année prochaine le permis d’exploitation de la SICOMINES, a dit Jules Alingete sur Top Congo FM. L’Inspecteur Général des Finances précise qu’il s’agit des mesures des contraintes pour parvenir à la négociation.
« Il n’y a pas que ça. Aujourd’hui, ils n’ont plus d’exonérations. Il y a d’autres mesures qu’on peut prendre », a-t-il ajouté.
Les demandes de l’IGF sont claires : « Ce que nous demandons, c’est que les 3 milliards de dollars promis nous soient donnés (…) Qu’on essaie de rééquilibrer les gains. Ils ont eu en encaissé plus de 10 milliards de dollars encaissés dans l’exploitation ».
Pour rappel, il s’agit du contrat signé le 17 septembre 2008 entre la RDC et un groupement d’entreprises chinoises (GEC). La partie chinoise s’était engagée à construire 3500 km de routes, autant de kilomètres de chemins de fer, des infrastructures de voiries, 31 hôpitaux de 150 lits et 145 centres de santé. Le tout pour une valeur estimée à 6,5 milliards de dollars, selon l’entente.
Plusieurs cas de déséquilibre
Dans son rapport, l’IGF a relevé plusieurs cas de déséquilibre dans cette entente qualifiée de contrat du siècle. Le rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) sur le contrat signé le 17 septembre 2008 entre la RDC et un groupement d’entreprises chinoises (GEC) défraie toujours la chronique.
La partie chinoise s’était engagée à construire 3500 km de routes, autant de kilomètres de chemins de fer, des infrastructures de voiries, 31 hôpitaux de 150 lits et 145 centres de santé. Le tout pour une valeur estimée à 6,5 milliards de dollars, selon l’entente. L’IGF a relevé plusieurs cas de déséquilibre dans cette entente qualifiée de contrat du siècle. Elle note par exemple ce qu’elle considère comme une « faiblesse criante et une modicité des investissements des infrastructures ». Lire aussi : IGF : Jules Alingete ne lâche pas brise, 1.300 cas d’exonérations frauduleuses identifiés