Frontière Goma-Gisenyi

L’identité de l’homme abattu à la frontière entre le Rwanda et la République démocratique du Congo est enfin certifiée. Il s’agit bien d’un militaire des Forces armées de la RDC (FARDC) nouvellement affecté dans la province du Nord-Kivu, dans l’Est du pays, rapporte l’armée congolaise.

« Après vérification, il s’agit bel et bien d’un élément des Forces Armées de la République démocratique du Congo, nouvellement affecté au Nord-Kivu et connaissant bien la frontière entre la République démocratique du Congo et le Rwanda. L’élément s’est perdu par mégarde et surtout que c’était la nuit, tout le monde est suspect parce que nos éléments étaient en patrouille. Et certainement de l’autre côté ils étaient en patrouille. Par mégarde, faute de démarrage entre la frontière qui nous unie avec le Rwanda. », a expliqué le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike Kaiko, porte-parole des opérations militaires dans le Nord-Kivu.

Pour rappel, l’incident s’est produit du côté rwandais de la frontière au niveau de la « petite barrière » dans la nuit du vendredi 18 au samedi 19 novembre 2022.

Cette identification intervient après l’intervention d’une délégation du Mécanisme de vérification conjoint élargi (MCVE).

Cette affaire survient alors que la tension est très vive entre le Rwanda et la République démocratique du Congo, qui accuse Kigali de soutenir la rébellion du M23 (“Mouvement du 23 mars”), à l’offensive au nord de Goma.

Ce samedi soir, plusieurs sources affirment que les terroristes rwandais du M23 se retirent de certaines zones qu’ils occupaient. Des vidéos postées sur la toilent montrent en effet des troupes armées évoluant en file indienne avec des charges sur la tête, traverser des localités conquises par le M23. Lire aussi: Un militaire non identifié tué à la frontière Goma-Gisenyi

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