Luca Atanasio, ancien ambassadeur d'Italie en RDC, tué au Nord-Kivu

Le procès de l’assassinat de l’ancien ambassadeur d’Italie en RDC, Luca Atanasio, tué au Nord-Kivu, se poursuit au Tribunal militaire garnison de Kinshasa-Gombe, à la prison militaire de Ndolo.  

A l’audience de mercredi 26 octobre, les avocats des prévenus ont été déboutés par le Tribunal militaire qui a rejeté la requête de liberté provisoire soumise par ces conseils de la partie défenderesse. Il n’a pas accordé de liberté provisoire aux prévenus, de peur de la fuite de ces derniers, en l’absence de résidence fixe à Kinshasa.

Tribunal militaire déclaré compétent

En outre, le Tribunal s’est déclaré compétent à connaître cette cause, parce que, dit-il, les présumés assassins détenaient illégalement des armes et munitions de guerre.

« Ce n’est qu’une bataille, on n’a pas encore perdu la guerre. C’est bien qu’on ait commencé, l’instruction en fond. C’est là où les vérités vont éclater parce que déjà, on a posé la question sur les objets saisis, on n’a pas d’arme. Il y a le téléphone de celui qui a comparu, qui n’est pas là. Le ministère public a semblé minimiser un peu le fait qu’on n’ait pas trouver le téléphone », a déclaré l’avocat de la défense, Me Peter Ngomo

Il a déploré notamment que le téléphone de l’un des prévenus ait disparu alors qu’il constitue une source d’informations.

« C’est quand même trop grave puisque le téléphone est une source d’information. On dit qu’ils étaient en association des malfaiteurs. Comment le prouver si on ne retrouve pas l’un des téléphones de l’un d’eux ? Dans son téléphone on pouvait retrouver les numéros de ses autres associés, si effectivement il y a association des malfaiteurs. Dans tout le cas, l’instruction continue. On va voir la suite pour la semaine prochaine. On est encore tout au début. On a encore beaucoup de prévenus à entendre. Je sais que le débat sera houleux », a poursuivi Me Peter Ngomo.

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