Le CDE demande une réduction des démarches administratives et financières pour les femmes

Le centre for développement et entreprises CDE RDC a lancé ce lundi 26 Septembre 2022 la campagne « libre entreprise pour les femmes congolaises ». Cette campagne vise à promouvoir la liberté économique de la femme et encourager les femmes à sortir de l’informel pour le formel.

Elle vise aussi à autonomiser l’économie de la femme et décourager les femmes à beaucoup plus investir dans l’informel où elles ratent les opportunités et les financements pour leurs entreprises.

Selon les études menées par le CDE, les secteurs principalement investis par les femmes se caractérisent par des marges plus faibles et des besoins d’investissements importants limitant la capacité de développement de leurs entreprises.

Les femmes entrepreneures sont confrontées à des nombreux obstacles relatifs au lancement de leurs activités économiques. Il s’agit principalement des obstacles d’ordre psychologique, socioculturel, professionnel, infrastructurel, juridique et même des obstacles liés au niveau d’instruction des femmes. Elles font preuve de capacité entrepreneuriale à partir des diverses activités qu’elles exercent, mais elles sont liées aux défis de la mutation de leur statut d’opérateurs informels vers celui des véritables commerçantes dans leurs secteurs d’activités.

Le gouvernement congolais doit donc considérer les femmes comme une main d’œuvre importante dans le pays et prendre des mesures incitatives pour les encourager à créer des entreprises.

Pour le directeur général du Centre for développement et entreprises Epsoir Bindu, le nouveau projet « libre entreprise pour les femmes congolaises » donnera aux femmes, les moyens d’amorcer la transformation économique par la création de leurs entreprises formelles et de renforcer la prestation de services.

Espoir Bindu

Pour y arriver, Il demande au ministère national de l’économie de faciliter un bon climat des affaires en faveurs des femmes congolaises en prenant des mesures incitatives qui leur permettrons de sortir du secteur informel pour le secteur formel en supprimant les taxes aux premiers six mois de la naissance de l’entreprise.

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Au guichet unique de la République démocratique du Congo, de réduire le nombre des documents nécessaires pour créer une entreprise féminine, réduire les frais ou exigences financières en faveur de cette catégorie des femmes, réduire la durée à 48 heures pour l’enregistrement et l’obtention des documents légaux pour une nouvelle entreprise.

À l’institut national de préparation professionnelle INPP, de promouvoir les occasions d’apprentissage et de formation à moins de cent dollars américains, pour les femmes entrepreneures et aspirantes afin qu’elles soient capables de gérer efficacement une entreprise. Ceci leurs permettra d’améliorer l’accès aux ressources de production et aux avoirs.

Amour Imani Christian/Goma